Le directeur de la santé au ministère de la Santé et de l’Action sociale, Dr Papa Amadou Diack a indiqué, mardi à Dakar, que les réponses adéquates apportées aux besoins et préoccupations des jeunes contribueraient à augmenter les perspectives nationales de développement.
Dr Diack qui s’exprimait au Forum national sur la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes a soutenu que les dividendes démographiques passent par "une jeunesse saine, instruite et formée pour des emplois rémunérés".
"Le développement du capital humain des jeunes dépend des investissements qui protègent et améliorent leur santé en vue de leur permettre de mener une vie saine et productive" a-t-il dit.
Selon le directeur de la santé, "la volonté politique du Sénégal visant à améliorer la santé des jeunes en général, leur santé sexuelle et de reproduction en particulier, s’est traduite entre autre par l’élaboration d’un plan stratégique de la santé sexuelle et de reproduction".
Pape Amadou Diack a en outre rappelé, s’accoudant sur les résultats d’une enquête réalisée en 2014, que "21% d’adolescentes de 15 à 19 ans et 26% de jeunes femmes auraient souhaité espacer ou retarder une grossesse".
La même enquête a fait ressortir que "la prévalence moyenne du Vih/sida chez les jeunes de 15 à 24 ans est estimée à 0,2% dont 0,1% pour les garçons et 0,3 chez les filles" a rapporté Dr Diack, ajoutant que ce taux est passé à 0,5% chez les jeunes femmes âgées entre 20 et 24 ans.
Le directeur de la santé est convaincu de l’existence de défis à relever en particulier pour l’amélioration de l’accès à l’information et aux soins de qualité, la mobilisation des ressources financières et dans la prise en compte des facteurs socioculturels.