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Awa Marie Coll Seck prône une meilleure prise en compte de la mortalité maternelle chez les adolescentes
Publié le vendredi 23 decembre 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
Ebola
© aDakar.com par DF
Ebola : les Etats invités à agir ensemble pour une riposte ciblée
Dakar, le 20 Janvier 2015 - La persistance de la menace de l’épidémie d’Ebola oblige les Etats à ‘’agir ensemble, vite et avec efficacité pour réfléchir aux meilleurs moyens susceptibles d’apporter une riposte ciblée, avec rigueur, dans la discipline et la cohésion’’, a indiqué Awa Marie Coll Seck, ministre de la Santé et de l’Action sociale.




Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck a plaidé, jeudi à Dakar, pour la prise en compte de la mortalité maternelle chez les adolescentes dans les politiques de santé, invoquant beaucoup de complications liées à l’accouchement chez cette frange de la population.

"La mortalité maternelle est trop élevée chez les adolescentes avec beaucoup de complications liées à l’accouchement et cela est un élément crucial que nous devons prendre en compte au niveau de nos politiques de santé", a-t-elle notamment souligné.

Awa Marie Coll Seck s’exprimait ainsi à l’ouverture de la première Conférence nationale multisectorielle sur la surveillance des décès maternels et riposte (SDMR) qui se tient à Dakar, sur le thème : "Agir ensemble pour stopper les décès évitables des mères".

‘’Le ratio de mortalité maternelle au Sénégal est passé de 510 à 992 décès pour 100.000 naissances vivantes (NV) entre 1992 et 2010’’, a-t-elle rappelé. Mais elle signale qu’une récente étude de l’OMS et de la Banque mondiale montre que ce ratio est passé, en 2015, à 315 décès pour 100.000 NV.

‘’Ce qui veut dire que chaque jour, 4 à 5 femmes meurent de complications liées à la grossesse et à l’accouchement, et cela, malgré tous les efforts que nous avons eu à faire’’, s’est-elle désolée, indiquant que même si des efforts sont fournis, il faut encore aller plus loin et faire encore plus de sacrifice.

Ces situations dramatiques liées à des problèmes dans le système de santé, comme la couverture en infrastructures et en personnels, et les problèmes sociaux, notamment la faible autonomisation des femmes ont poussé les acteurs à appeler à la multisectorialité.

Pour le ministre de la Santé, la finalité de cette rencontre est d’améliorer la santé maternelle et néo natale des populations et particulièrement des couches les plus vulnérables. "Mais aussi de faire le point sur tout ce qui est surveillance de décès maternelle et la riposte", a-t-elle expliqué.

"Parmi les problèmes qui nous préoccupent, ceux relatifs à la réduction de la mortalité maternelle et néonatale se situent en première place et méritent une attention soutenue de l’ensemble des parties prenantes et des acteurs", a encore dit Mme Seck.

Elle juge inadmissibles les taux actuels de mortalité maternelle et néonatale. "Nous ne devons pas accepter d’être parmi les pays qui ont des chiffres alarmants avec de faibles taux qui nous font baisser la tête devant les populations et la communauté internationale", a-t-elle martelé.

"Pour le Sénégal, le défi est énorme", a pour sa part affirmé la représentante résidente du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), Andréa Wojnar Diagne. Selon elle, il s’agit, d’ici à 2030, de réduire la mortalité maternelle à 70 décès pour 100.000 NV et la mortalité néonatale à 10 pour 1000.

"Les objectifs sont ambitieux et exigeront le développement d’approches novatrices à grande échelle pour espérer un impact accéléré", a dit Mme Diagne. Elle indique à ce propos que la surveillance des décès maternels et la riposte constituent une de ces approches pertinentes.
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