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Réforme des transports routiers: 11 milliards prévus pour équiper les services de contrôle
Publié le vendredi 23 decembre 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
Baux Maraîchers
© aDakar.com par DF
"Baux Maraîchers": Dakar tient sa nouvelle gare
La nouvelle Gare de Dakar a été inaugurée ce lundi. Cette infrastructure devra permettre de moderniser davantage le transport et de permettre une plus grande mobilité des voyageurs. Construite sur un site de 12 hectares, la gare des "baux maraîchers" a coûté 7,5 milliards de fCFA.




Le concessionnaire attributaire du marché de la réforme des transports routiers prévue en 2017, injectera 11 milliards de francs CFA dans l’équipement des divers services en charge du contrôle routier, a annoncé, jeudi à Tambacounda, le directeur des transports routiers, Cheikh Omar Gaye.

"Le concessionnaire va injecter 11 milliards pour l’équipement de la police, de la gendarmerie (…) en radars, cinémomètres, etc. l’Etat ne mettra aucun franc", a dit M. Gaye qui prenait part à un atelier d’information sur la réforme du secteur.

Rien que pour l’équipement de la gendarmerie, il est prévu un matériel d’un coût d’un milliard de francs CFA, composé, entre autres, de radars, d’éthylomètres, d’appareils de test d’alcoolémie, de codes de signalisation, a détaillé Malick Ndiaye, conseiller technique du ministre des transports.

"On a fait une année d’appels d’offres, parce qu’il y a eu beaucoup de recours", a expliqué M. Gaye, indiquant que maintenant "on va vers la négociation des contrats pour la mise en œuvre en 2017 de la réforme".

Ce travail de préparation implique les ministères de l’Intérieur, du Commerce, de l’Economie et des Finances et de la Santé.

La réforme concerne la numérisation des titres de transport (permis de conduire et carte grise), le permis à points, la révision du Code de la route pour intégrer certaines nouveautés.

La numérisation suppose une ré-immatriculation de l’ensemble du parc automobile du Sénégal, pour avoir une base de données fiable, a noté M. Gaye.

Un séminaire national de trois jours sera organisé à Saly, avec l’ensemble des acteurs, afin de s’entendre sur tous les points de la réforme.

Concernant le permis à points, ce sera un "permis adapté à notre contexte" sénégalais, a rassuré Malick Ndiaye, conseiller technique du ministre des transports.

Il a ajouté que 52 articles ont été modifiés et 71 ajoutés au Code de la route, pour l’adapter au permis à points.

Le Sénégal a opté pour un maximum de 24 points pour les permis. Deux à six points seront réduits, sur ce crédit de points, selon l’infraction. En cas de cumul d’infraction, la plus lourde sanction sera retenue.

Ce permis prévoit aussi une réaffectation automatique de points, après une certaine durée sans infraction, ou après un stage non obligatoire. Ce document sera proposé aux acteurs, en vue de son amélioration, a-t-il indiqué.

Dans le cadre de cette réforme, l’attestation d’une auto-école sera exigée avant la délivrance de tout permis, et pour accompagner ces mesures, des auto-écoles seront implantées dans les gares routières, a annoncé Cheikh Omar Gaye.

A propos de l’examen de passage, il est prévu d’utiliser une application audio, pour éviter toute subjectivité pouvant découler du contact humain, et le candidat qui devra répondre dans la langue de son choix aux questions posées par une machine.

"Sur le plan informatique, tout est prêt", a dit M.Ndiaye, ajoutant que des spécialistes ont travaillé sur une base de données des infractions routières, partagée entre les transports, le trésor, la Justice et l’Intérieur.
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