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Yaya Jammeh répond à Macky Sall et à François Hollande: "Ce n’est pas à Paris que l’avenir de la Gambie va se décider"
Publié le jeudi 22 decembre 2016  |  Sud Quotidien
Ouverture
© Abidjan.net par Atapointe
Ouverture du 44è sommet de la CEDEAO à Yamoussoukro en présence de 14 chefs d`Etat
Le 44è sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO) s`est ouvert, vendredi, dans la capitale politique et administrative de la Côte d`Ivoire, Yamoussoukro en présence de 14 Chefs d`Etat de la sous-région ouest-africaine. Photo: Yaya Djammeh, président de la République du Gambie




Le président sortant de la Gambie, Yaya Jammeh n’a pas du tout apprécié les injonctions de Paris et de Dakar l’appelant à céder le fauteuil du président de la République, à son vainqueur Adama Barrow.

Dans une déclaration télévision hier, mardi 20 décembre, Jammeh est monté au créneau pour faire savoir à différentes chancelleries que «ce n’est pas à Paris que l’avenir de la Gambie va se décider». Battu lors l’élection présidentielle le1er décembre dernier, le président autocrate a fait une volte-face pour contester les résultats en saisissant par la même occasion la cour suprême qui n’existe que de nom avec un seul juge.

Depuis, la pression monte et l’étau se resserre contre lui. Après la Cedeao, l’ONU, les Etats-Unis, c’est la Russie qui a fini par reconnaître Adama Barrow comme unique président de la Gambie.

Selon le site de la BBC, onze ambassadeurs de la Gambie de plusieurs pays du monde, dont ceux basés à Beijing, Londres, New York, Moscou et Bruxelles souhaitent le retrait au pouvoir de Yahya Jammeh et l’appellent à reconnaître la victoire de son rival Adama Barrow.

Dans une lettre conjointe, les ambassadeurs des villes susmentionnées écrivent ceci : “Nous ... vous appelons fortement à accepter le choix du peuple gambien et à faciliter un transfert pacifique du pouvoir (…)”.
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