La presse sénégalaise parvenue mardi à APA continue de traiter de la visite d’Etat (18-22 décembre) du Chef de l’Etat, Macky Sall, en France, sans reléguer au second plan les faits divers.
Sud Quotidien se focalise sur l’accueil de Macky Sall par un ministre français et titre : «L’opposition s’offusque, le camp présidentiel minimise».
Ce faisant, le journal indique que «la visite d’Etat de Macky Sall en France est un évènement qui suscite mille commentaires ! ».
De son côté, Rewmi parle d’une «visite d’éclat de Macky en France» et estime que le Sénégal est rabaissé et amorti.
Ce journal révèle les bizarreries d’un séjour en France et informe que l’hôtel coûte un million d’euros au contribuable sénégalais.
Toutes choses qui font dire au Témoin qu’ «après le tapis rouge, les boulets rouges d’Adama Gaye !»
Pour Walfadjri, «Macky (est) en visite de sauvetage» en France et apporte «un bol d’air financier au français Alstom».
Sur le dossier Alstom, Libération précise que le Sénégal a commandé 15 trains, faisant que «Macky Sall met Alstom sur les rails».
«Construction du TER (Train Régional Express)-Alstom prête à relever (le défi de la qualité et de la fiabilité», titre Le Soleil, informant que Macky Sall insiste sur le délai de livraison.
En faits divers, L’Observateur revient sur la tentative d’assassinat contre Dadis Camara et informe que «Toumba tombe à Dakar» où il est gardé à vue à la Section de recherches de la gendarmerie.
Selon le journal, Toumba a été arrêté vendredi dernier à Ouakam, un quartier de Dakar.
«Drogue de lamantin Beach-Une affaire, mille péripéties», titre EnQuête, rappelant qu’éclatée en fin septembre 2011, l’affaire de la drogue de Saly dans laquelle est impliquée Luc Nicolaï n’a toujours pas connu son épilogue.
Les Echos traitent de la profanation des tombes au cimetière de Pikine et donne «les révélations horrifiantes sur le monstre».
«Il souffre d’infections génitales. Ce que son grand-père de Kolda lui a dit sur les morts», écrit le journal.
A la une de La Tribune, Macky Sall réaffirme que «Yaya Jammeh doit partir», mais dans Vox Populi, il «ne veut pas que la situation en Gambie finisse comme en Libye ou en Syrie».