Lions du sénégal : Cap désormais sur la Can 2015 ! #aDakar

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Lions du sénégal : Cap désormais sur la Can 2015 !

Publié le jeudi 21 novembre 2013 | senenews

© aDakar.com par Atapointe
Football/Qualification Mondial 2014: Match Sénégal - Côte d`ivoire (1-1)
Samedi 16 novembre 2013. Stade Mohamed V de Casablanca au Maroc. La Côte d`ivoire et le Sénégal se sont neutralisés (1-1) dans le match retour des qualifications pour le Mondial 2014 au Brésil. Photo : Les lions de la teranga.

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Séance d’entrainement des lions avant leur match contre la Côte d’Ivoire

- 15/11/2013

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Football/ Eliminatoires Mondiale 2014

La page du Mondial 2014 est close pour le Sénégal. Place maintenant aux prochaines échéances dont la plus proche reste la Coupe d’Afrique des nations 2015 dont la qualification est l’objectif majeur fixé à Alain Giresse.

Le chapitre 1 de la mission d’Alain Giresse a été bouclé samedi avec une prestation qui, on l’espère, devrait marquer à jamais la prise de pouvoir de la jeunesse dans la Tanière. Le temps d’un match, cette génération a enfin montré qu’elle ne manquait pas de qualité, loin sans faut. Elle a même prouvé qu’elle avait assez d’arguments pour rivaliser avec les grands et surtout qu’elle pouvait sortir de sa somnolence pour servir aux Sénégalais ce dont raffole tout amoureux du ballon rond : du beau jeu, de l’engagement et une aptitude à se tirer d’affaire dans les situations les plus invraisemblables, au grand bonheur de leurs supporters qui leur avaient tourné le dos. Il a fallu donc un réel sursaut d’orgueil pour que l’euphorie devienne maîtresse du jeu de séduction entre les pensionnaires de la Tanière et leur public dont le désamour s’était accentué au lendemain de l’élimination du Sénégal au premier tour de la Can 2012. Et tant mieux pour le staff de l’équipe nationale qui aura incontestablement besoin de l’état d’esprit de samedi pour plonger dans le futur.

Mais, attention à l’euphorie qui fragilise souvent la raison au profit de la passion. La réaction autoritaire des « Lions » face aux « Eléphants » a certes laissé apparaître quelques signes d’assurance, il faudra tout de même y aller avec beaucoup de prudence, ne pas crier vite victoire. N’empêche, les faits du match de samedi ne devraient pas non plus être occultés ni relégués au second plan. Car, même si en fin de compte l’histoire ne retiendra que l’élimination devant la Côte d’Ivoire, il est clair que l’opinion sénégalaise n’a pas eu tort de focaliser son attention sur la réaction « inattendue » des « Lions » pour se consoler d’une chute qui, de toutes les façons, était programmée d’avance. A Casablanca, il aurait fallu que les dieux fussent avec le Sénégal pour voir les « Eléphants » tomber de leur piédestal, mais ils avaient déjà choisi le camp adverse, le seul point noir de ce sensationnel acte final qui s’est soldé par un match nul (1-1) qui prive Alain Giresse et ses hommes d’une phase finale de Coupe du monde.

En réussissant à secouer le géant ivoirien, les coéquipiers d’Idrissa Gana Guèye ont produit un effet qu’eux-mêmes auraient eu du mal à imaginer 24 heures plus tôt. Et les Sénégalais attendaient cela depuis une éternité. Un jeu d’un éclat éblouissant qui éveille les souvenirs de la glorieuse et fulgurante ascension de la bande à El Hadji Diouf, il y a une dizaine d’années. Cette génération de 2002 dont les prouesses planent encore au-dessus des têtes de ses cadets a sûrement remarqué que la bande à Salif Sané et autres Kara Mbodji, Papi Djilobodji pourrait réécrire l’histoire. On les attend au prochain tournant pour savoir si les soupçons de renaissance face à la Côte d’Ivoire sont fondés ou s’il s’agit d’une simple réaction face à une situation bien précise.

Pour Alain Giresse, le travail ne fait que commencer. Le technicien français, dont la clause principale du contrat reste une qualification à la Coupe d’Afrique des nations 2015, sait qu’il n’a plus le droit de louper le prochain virage. Fini donc l’état de grâce, l’exigence de résultats probants est désormais le seul sacerdoce qui vaille pour les « Lions » qui n’ont plus le droit de lever le pied. Il faudra tout de même se lever à temps et préparer ce long et périlleux voyage. Ce qui nécessite des moyens et de l’engagement des uns et des autres : l’Etat, les joueurs, les techniciens et les supporters. Les prochaines dates Fifa devront donc avoir autant d’enjeux qu’une participation à la Coupe du monde. C’est à partir de là seulement que la Tanière pourra devenir ce qu’elle a été il y a une décennie. Une équipe conquérante et respectée qu’attend déjà le stade Léopold Sédar Senghor.

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