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En soutien à l’agent sanitaire du poste de santé de Samba Dia: Le Sutsas menace de boycotter tous les actes médicaux délégués
Publié le mardi 13 decembre 2016  |  Sud Quotidien
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© aDakar.com par DF
Les travailleurs de la santé affiliés au SUTSAS ont marché ce matin à Dakar
Le Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l`action sociale a organisé une marche, ce jeudi 23 janvier à Dakar. Les revendications des blouses blanches se résument autour de quatre points : l’affection arbitraire des 32 agents de Louga, la restitution de l’enveloppe des heures supplémentaires, le paiement des trois mois de salaire des agents dans les zones difficiles du pays. Ils doivent rencontrer demain vendredi le gouvernement pour des négociations. En attendant les blouses blanches promettent de paralyser le secteur de santé. Ils ont marché de la place de l’Obélisque à la Rts où elles ont tenu un point de presse en présence des représentations du Syndicats d’enseignant entre autres.




Le syndicat unitaire des travailleurs de la santé et de l’action (Sutsas) menace de geler ou de boycotter tous les actes médicaux délégués, si les attaques à l’endroit de leur camarade, chef de poste de Keur Samba Dia dans le district de Diofor, persistent. Selon le Sutsas qui a tenu un point de presse hier, vendredi 9 décembre à Dakar, même si ce dernier fait des échographies en étant agent paramédical, il est de ses fonctions d’assister les patients en l’absence du médecin comme le stipule l’arrêté N002216/Mspas du 04 mars 1991 portant nomenclature des actes infirmiers.

Le secrétariat exécutif permanent du Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Sutsas) s’est prononcé hier, vendredi sur la situation socio-sanitaire à Diofior, suite à la plainte du syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames) qui dénonçait un agent sanitaire de ladite localité d’exercice illégal de la médecine.

Selon Balo Dia Thiam, «lier uniquement l’affectation du médecin de district de Diofior à une dénonciation d’un agent exerçant illégalement la médecine relève d’un grotesque mensonge, d’une vision réductrice et d’une volonté de manipulation de l’opinion en vue d’influencer l’audience du tribunal du 28 décembre sur la question à Fatick.»

Le (Sutsas) menace : «si par maladresse, les attaques persistent, tous les actes médicaux délégués seront gelés ou boycottés, ce qui serait lourd de conséquences, car le Sénégal ne dispose pas de plus de 2000 médecins dans le public pour 14 millions d’habitants». Le Sutsas a exigé au cours de son point de presse le respect et la considération de la part des médecins qui, selon le syndicat, ne peuvent rien réussir sans les infirmiers, sages-femmes entre autre personnel paramédical.

Avant d’avertir que : «l’immixtion de l’Ordre des médecins dans un conflit qui aura pour conséquences un affrontement entre médecins et paramédicaux».

L’AGENT DE SANTE, INFIRMIER CHEF DE POSTE DE KEUR SAMBA DIA CONFORTE

Le Sutsas a renseigné que l’agent en question est un infirmier diplômé tenait la dragée haute à l’infirmier d’état. Selon Mbalo Dia Thiam, l’ICP de Samba Dia, remplit honnêtement ses fonctions au su et au vu de tout le monde, en faisant entre autres actes délégués, des échographies, depuis 2002 dont les recettes nourrissent le poste avec une traçabilité dans les livres du comité de santé.

«(Icp) est tenu d’assister la population sur tous les cas. Il a été formé à la pratique de l’échographie et depuis 2002, il le fait. Les médecins ont voulu faire de la récupération suite à l’affection du médecin de district de Diofior, mais cette intimidation ne passera pas» a-t-il fait savoir.

A l’endroit des pouvoirs publics, le Sutsas a rappelé que les actes médicaux ne sont pas la propriété d’individus ou d’une corporation, d’autant que ceux qui prétendent les accaparer sont les plus absentéistes. «Ils passent le plus clair de leur temps dans des séminaires ou en formation dans des Instituts, pour ensuite abandonner la médecine et s’adonner à d’autres fonctions plus rémunératrices. Heureusement, pour les populations, là où le médecin n’existe pas, elles peuvent compter sur l’infirmier et la sage-femme», a soutenu M. Thiam.
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