Le président Macky Sall a souligné jeudi à Ndioum (nord), la nécessité d’améliorer les performances du sous-secteur de l’élevage par le biais de nouveaux mécanismes de financement afin de renforcer sa compétitivité.
’’Au regard des mutations et des enjeux, il est impératif d’améliorer les performances de l’élevage notamment par ces mécanismes de financement afin de renforcer la compétitivité de ce sous-secteur’’, a-t-il notamment déclaré.
Le chef de l’Etat intervenait lors de la célébration à Ndioum au cœur du Fouta (nord) de la troisième édition de la Journée nationale de l’élevage sur le thème : ‘’Enjeux et défis d’un financement optimal pour l’émergence du sous-secteur de l’élevage’’.
Des centaines d’éleveurs et d’autres acteurs du secteur de l’élevage provenant de différentes localités du pays ont participé à cette manifestation sous des tentes dressées à la sortie de Ndioum.
’’J’ai institué cette journée de partage et d’échange pour procéder de façon régulière et dans une démarche participative à l’évaluation de la politique de l’élevage dont les résultats ont un impact direct et immédiat sur le vécu de nos braves concitoyens’’, a expliqué Macky Sall.
’’Cette activité qui occupe le tiers des ménages sénégalais contribue de façon significative à la croissance économique, à la sécurité alimentaire et à la création d’emplois. Renforçant ainsi la résilience des acteurs face aux différents aléas’’, a-t-il fait valoir.
Macky Sall est ainsi revenu sur différents aspects de la politique de développement de l’élevage initiée par son gouvernement et qui s’est traduite par un renforcement continue des investissements en faveur du sous-secteur.
Selon lui, la part de l’élevage à la valeur ajoutée courante du secteur primaire sénégalais est estimée en moyenne à 28, 5 % et tend vers une hausse régulière au regard du potentiel productif et à l’augmentation progressive des dotations budgétaires.
Ces investissements publics au profit du sous-secteur de l’élevage sont passés de 9,5 milliards de francs en 2012, à plus de 14,9 en 2016. ‘’J’ai décidé de porter cet investissement à 22, 6 milliards de francs en 2017’’, a indiqué Macky Sall.
Le chef de l’Etat dit avoir pris ’’d’importantes mesures d’amélioration du dispositif d’encadrement et de financement par la création du FONGIP (fonds de garantie des investissements prioritaires), le FONSIS (fonds souverain d’investissement) pour répondre à la demande de financement et inciter à une plus forte implication des banques des systèmes financiers décentralisés’’.