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© aDakar.com par MC
La Foire Internationale de Dakar bat son plein Dakar, le 24 Décembre 2014 - La Foire internationale de Dakar se déroule à au Centre International de Commerce Extérieur du Sénégal. Cette 23e édition a démarré le 18 et prendra fin le 29 Décembre 2014. |
A quelques jours de la fin de la 25ème édition de la Foire internationale de Dakar (FIDAK), certains exposants se plaignent de la mévente qui a frappé leurs produits cette année.
Trouvés dans leur stand en train de ranger leurs articles, certains commerçants ne cachent guère leur mécontentement, face au niveau de mévente élevé de cette 25ème édition, en comparaison par rapport aux précédentes éditions.
Ils affirment que cette présente foire n’a nullement répondu à leurs attentes. Mais bien que déçus, ils espèrent quand même augmenter leurs chiffres d’affaires, d’ici la fin de la manifestation commerciale.
‘’Les ventes ont été assez timides vers le début, excepté les week-end’’, lâche Gallo Diagne, gérant d’un stand turc spécialisé en habillement et chaussures.
Gallo confie que les journées de samedi et dimanche derniers ont été les plus fructueuses pour son stand, depuis le début de la FIDAK, le 24 novembre. ‘’Par rapport à nos espérances, la vente est très timide, parce qu’on comptait faire plus que ça’’, se désole-t-il, pointant le retard dans la livraison des stands.
‘’On a démarré assez tardivement parce que les stands n’étaient pas encore finis et cela reste un manque à gagner pour nous’’, fulmine-t-il. Il espère toutefois une s’amélioration de la situation, avec les trois jours de prolongation accordés par les autorités du CICES.
Devant son stand sis au pavillon du Maroc, Mostafa Karouchi estime que si les ventes ont été moins bonnes cette année, c’est parce que la tenue de la foire a coïncidé avec la fin du mois, un moment où les gens n’ont pratiquement plus rien. La première semaine a été très timide et les affaires ont été moins satisfaisantes par rapport aux années précédentes, résume l’exposant marocain.
En habitué de la foire, il estime qu’une chose reste en tout cas constante : sur le plan des ventes, il y a une différence entre la 25ème édition de la FIDAK et celles qui l’ont précédée.
Sous une tente arborant l’image d’un téléphone de marque, Salla Faye abonde dans le même sens que les autres exposants, en indiquant que c’était la morosité au début de la foire. ‘’La vente était très minime par rapport à l’année dernière, mais à la fin, les gens commencent à venir un tant soit peu’’, confie-t-elle.
A la sortie du pavillon tertiaire se trouve un vendeur d’origine nigErienne, Boubacar Abdallah. Spécialisé dans le commerce des bijoux plaqués, Boubacar affiche l’humilité d’un homme de foi, glorifiant Dieu de lui avoir permis de tirer son épingle… du marché.
Pour lui, les affaires sont satisfaisantes, car lorsque l’on parvient à écouler ne serait-ce qu’un seul objet, il n’y a pas de quoi se plaindre. ‘’Depuis le début jusqu’à présent, nous avons quand même vendu quelque chose’’, reconnaît-il.
Abdou Ndoye est lui agent d’une société de décoration. Lui non plus ne semble guère mécontent, car les parents viennent à tout moment pour acheter des jouets à leurs enfants. ‘’Ils viennent offrir des cadeaux pour les fêtes de Noël et de fin d’année en compagnie de leurs enfants’’, déclare-t-il.
Contrairement à certains commerçants, il trouve que les affaires marchent bien. Mais selon lui, c’est durant les week-end et les mercredis qu’il y a le plus d’affluence. L’explication est que ce sont des jours ‘’où les élèves ne vont pas aux cours le soir’’, affirme ce vendeur.
Mais de façon générale, les affaires restent timides pendant la journée, où la plupart des gens sont encore au travail.
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