Les directeurs généraux des agences de presse africaines membres de la FAAPA (fédération atlantique des agences de presse africaines), ont souligné, jeudi à Casablanca (Maroc), la nécessité de relever les défis de la technologie et de la formation, a appris l’APS.
Lors de la deuxième Assemblée générale de la FAAPA, ouverte par le secrétaire général du ministère marocain de la Communication, Mohamed Ghazali, les membres de la structure fédérative, ont insisté sur l’impératif de se doter d’une plateforme digitale.
Il s’agit également, pour les agences de presse africaines, d’œuvrer à moderniser leurs équipements, mais aussi de diversifier leurs produits pour ne pas céder le terrain aux médias sociaux qui ont envahi le champ médiatique.
Cette mutation est d’autant plus importante que les agences de presse demeurent les sources les plus crédibles avec des informations pas remises en cause contrairement aux réseaux sociaux.
Pour le directeur général de Maghreb arab press (MAP), Khalil Hachimi Idrissi,"il faut s’appuyer sur cette crédibilité de l’information d’agence pour la transformer en valeur et source de plus-value".
Par ailleurs, l’agence de presse, en tant que fournisseur crédible d’informations doit pouvoir assurer une mutation vers les nouveaux supports en trouvant le juste milieu entre la génération qui maîtrise l’écriture d’agence et la jeune plus outillée dans le maniement des nouvelles technologies, a-t-il ajouté.
Les participants à l’assemblée générale de la FAAPA, ont plaidé pour le renforcement des ressources financières des agences africaines, en demandant aux agenciers de ne jamais s’éloigner, dans cette quête de rénovation, de la déontologie et de l’éthique qui font leur fierté.
Sur l’importance de la formation continuée, le directeur général de l’Agence de presse sénégalaise (APS), Thierno Birahim Fall, a partagé avec ses pairs le plan de formation des ressources humaines et de déploiement du personnel initié par sa structure.
Les membres de la FAAPA ont également souligné leur volonté de mutualiser leurs forces pour devenir la première source d’informations continentales conformément à l’appel de Casablanca en octobre 2014.
La réflexion durant cette 2-e assemblée générale qui prend fin vendredi tourne autour de la formation, de la coopération et du partenariat entre agences, mais aussi de la gestion des ressources humaines pour un meilleur accomplissement des missions de service public.
A l’ouverture des travaux, la FAAPA a accepté la demande d’intégration du Nigéria et celle de l’alliance méditerranéenne des agences d’information (AMAN) représentée par son secrétaire général, le chypriote Georges Pinintax.