Les maladies du cœur représentent la principale cause de décès chez le diabétique, a indiqué mercredi le professeur Serigne Abdou Bâ, président de la société sénégalaise de cardiologie (SOSECAR ).
’’Les maladies du cœur représentent la principale cause de décès chez le diabétique et 2/3 des diabétiques sont hypertendus et ont un excès de cholestérol’’, a souligné le Pr Bâ face à la presse en prélude du 4ème congrès de la société sénégalaise de cardiologie jumelé au 17ème cours panafricain de cardiologie interventionnelle.
Avec comme thème ’’la cardiologie interventionnelle en Afrique : défis et perspectives’’, ce congrès national va débattre de cette technologie moderne embrassant de vastes domaines de la cardiologie et ayant connu des avancées remarquables ces dernières années.
Le sous-thème sur ‘’cœur et diabète’’, a souligné le cardiologue, ’’se justifie d’une part par la fréquence et l’émergence du diabète dans nos pays et d’autre part par la fréquence des maladies cardio-vasculaires chez le diabétique’’.
Dans ce sillage, il a affirmé que le risque de décès par maladie du cœur, la fréquence des crises cardiaques, de l’insuffisance cardiaque ou des accidents vasculaires cérébraux ’’sont multipliés par 2 ou 3 chez le diabétique’’.
Expliquant la cardiologie interventionnelle, le professeur Ba a indiqué qu’elle ’’correspond aux différents actes techniques non chirurgicaux et non médicaux permettant de prendre en charge les maladies du cœur avec comme volets l’angioplastie coronaire, la cardiologie interventionnelle pédiatrique ou congénitale, la valvulopastie et la rythmologie’’.
La prise en charge des arrêts cardiaques constitue le troisième grand sujet abordé.
Selon le président de la SOSECAR, ‘’les arrêts cardiaques sont de plus en plus fréquents et tout retard dans la prise en charge augmente la mortalité’’.
Le congrès qui s’ouvre ce jeudi avec quelque 500 participants venant de tous les continents sera une occasion de rendre hommage à un grand maître de la cardiologie sénégalaise et africaine, le professeur Moustapha Sarr.