Une malencontreuse histoire de pension alimentaire, voilà l’origine de la casse entre les époux DIAKHATE, rapportée par le quotidien L’AS.
Un couple sans problème jusqu’au jour où Sidy DIAKHATE ne trouve plus sa pension de retraité dans sa chambre. Remuant ciel et terre en vain, M.DIAKHATE très fâché trouve son épouse en cuisine pour lui réclamer ses sous. Suspectant que sa femme joue au pickpocket, le mari exige coute que coute la restitution totale de sa pension. Choquée, Mme DIAKHATE nie avec fermeté toutes les accusations de son mari. Ils échangèrent paroles et coups, monsieur tambourine madame et lui jette des pierres à la tête. Inconsciente, elle se réveille aux urgences et s’en sort avec un traumatisme crânien et un Itt de vingt jours. Dotée d’un certificat médical, la victime porte plainte contre son mari. Arrêté, ce dernier nie tous les faits qui lui sont reprochés.
Hier à la barre des flagrants délits, renseigne le canard, M. et Mme DIAKHATE ont pu solder leurs comptes. Revenant sur sa déclaration faite à l’enquête préliminaire, l’accusé soutient que les blessures de son épouse sont causées par des gravats. « J’ai fait le service militaire durant vingt-deux-ans. J’aime ma femme de toute mon âme et je ne lèverai jamais ma main sur la femme de ma vie. Elle s’est blessée toute seule .En sus, ma femme est plus forte que moi vu mon âge » se dédouane-t-il. Des dénégations que la partie civile a balayées d’un revers de la main.
Tête rasée, points de sutures au niveau d’un crane bandée de rouge, c’est dans un sale état que s’est présentée la victime. Parlant à voix basse, Mme DIAKHATE indique qu’elle ne pouvait accuser son mari à tort. « C’est lui qui m’a tabassée avant de me jeter des cailloux sur la tête. Je réclame 200.000 francs pour les dommages et intérêts que j’ai eu à subir », raconte-t-elle. Le maitre des poursuites, quant à lui, requiert six mois de prison ferme. S’estimant innocent, le prévenu demande une relaxe pure et simple. Sidy M.DIAKHATE sera fixé sur son sort aujourd’hui.