Le Sénégal et la Gambie qui partagent 740 kilomètres de frontière doivent œuvrer davantage pour une sécurisation de cette ligne frontalière parce qu’"il y dépend de la stabilité de la sous-région ouest-africaine", a estimé, lundi, l’ambassadeur du Sénégal en Gambie, le professeur Saliou Ndiaye.
"Nous avons 740 kilomètres de frontière avec la Gambie. Il s’agit d’un enjeu sécuritaire essentiel. Dans la nouvelle dynamique que va connaître la coopération, il faudra consolider la sécurisation de nos frontières. C’est la clé de voûte de la stabilité au niveau de la sous région", a préconisé Saliou Ndiaye dans un entretien avec la RFM (Radio, privée).
Pour le diplomate sénégalais, cette politique de sécurisation des frontières entre les deux pays "liés par l’histoire et la géographie" est l’une des priorités du gouvernement du Sénégal dans l’optique de "lutter contre tous les dangers qui menacent".
"Lors de sa dernière visite en Gambie, le Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne avait rappelé la nécessité de poursuivre les relations avec la Gambie sous l’angle du respect du triptyque paix, sécurité et développement dans l’intérêt des deux pays", a souligné M. Ndiaye.
Il a aussi plaidé pour l’érection de postes frontaliers juxtaposés dans le but d’éliminer les obstacles immatériels comme les "tracasseries au niveau des postes de contrôle, les longues et coûteuses procédures douanières, le manque d’installations adaptées à nos frontières, l’acheminement du fret entre autres enjeux".