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© Autre presse par DR
Université républicaine de la COJER Saly, le 5 décembre 2016 - Le chef de l`État Macky Sall a présidé l`Université républicaine de la Convergence des jeunesses républicaines de l`Alliance pour la République (Apr). |
Le chef de l’Etat, Macky Sall a soutenu, samedi à Saly-Portudal (Mbour), que la politique d’équité sociale entreprise depuis 2012 "ne peut être durable si elle ne s’adosse pas à une économie performante".
"Il faut produire la richesse avant de la redistribuer" a dit le président de la République qui lançait les travaux de la 5-e édition de l’Université républicaine de la Convergence des jeunesses républicaines (COJER) axée sur le thème : "An 2 du PSE : bilan et perspectives".
"Si nous voulons gagner cette grande bataille contre les inégalités, les disparités et les injustices. Si nous voulons gagner le combat républicain éminemment juste et cohérent avec les aspirations de notre peuple. Nous devons bâtir les bases d’une économie plus dynamique, forte, résiliente, ouverte et créatrice de richesses. Il nous faut, en d’autres termes, transformer les bases structurelles de notre économie", a analysé Macky Sall.
"Le Plan Sénégal émergent (PSE) est le cadre de référence des politiques publiques dont l’ambition est de construire un Sénégal émergent en 2035 avec une société solidaire dans un Etat de droit", a rappelé le chef de l’Etat.
Le PSE est, selon lui, "le résultat d’un travail de qualité effectué d’abord par des sénégalais engagés et compétents, fonctionnaires et cadres du secteur privé comme du secteur public, cadres de la diaspora engagés au service de leur pays, soucieux d’apporter leurs contributions dans la bataille du développement".
"Le PSE reflète, dans la mesure du possible, les attentes de notre peuple, tout en prenant en compte un environnement international profondément marqué par la mondialisation", a t-il fait remarquer, rappelant que ce plan repose sur trois grandes orientations stratégiques "liées et solidaires".
"Pendant longtemps, nous avons géré une économie peu performante, inapte à créer le maximum de richesses et d’opportunités d’emplois pour les jeunes, en s’inscrivant dans une croissance durable", a souligné Macky Sall.
Pour relever le défi lié au premier axe du PSE qui est la transformation structurelle des bases de l’économie sénégalaise, "nous ne pouvons faire l’économie d’une agriculture moderne hautement productive, capable d’assurer notre autosuffisance alimentaire grâce à la mécanisation, à la maîtrise de l’eau, à l’absorption de nouvelles technologies générées par l’activité de recherche, et à l’amélioration constante des agriculteurs", a expliqué le président de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir).
La pêche et l’élevage sont inscrits dans la même trajectoire de transformation et de modernisation, en sus des filières de transformation agroalimentaire qui
sont un aspect essentiel de la stratégie nationale d’industrialisation et de diversification de l’économie sénégalaise.
"Les infrastructures, dans toute leur dimension, l’énergie, les mines, l’habitat, l’économie sociale, progressivement modernisée, mais également les services, la culture avec tout ce qu’elle comprend, les sports et le tourisme participent de cette dynamique globale de transformation structurelle de notre économie", a poursuivi le président de la République.
D’après Macky Sall, les récentes découvertes de gaz et de pétrole offrent de nouvelles opportunités d’accélérer la stratégie nationale d’émergence à l’horizon 2035. Il a rappelé, à ce propos, que l’Etat du Sénégal a décidé de "défendre les intérêts du pays, ceux des générations présentes et futures".
"J’ai expressément inscrit dans la Constitution révisée lors du référendum du 20 mars 2016, une disposition relative à la gestion des ressources naturelles destinées au développement et au bien-être des populations" a dit le président de la République.
Macky Sall a convoqué la constitution, invitant ses compatriotes à se rappeler les "nouveaux droits et de la tentative vaine qui en a été faite pour inventer je ne sais quoi, mais il s’agissait du droit des populations à disposer des ressources naturelles du Sénégal".
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