Une foule en colère attaque la gendarmerie de Bignona pour "en finir" avec un présumé violeur en série (chef de brigade) #aDakar

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Une foule en colère attaque la gendarmerie de Bignona pour "en finir" avec un présumé violeur en série (chef de brigade)

Publié le vendredi 2 decembre 2016 | Agence de Presse Sénégalaise

© aDakar.com par DF
La marche de l`opposition dispersée par la police
Dakar, le 14 octobre 2016 - Les forces de l`ordre ont dispersé la marche que l`opposition "Mankoo Wattu Senegal" a organisé, cet après midi, au bouleverad Général de Gaulle

Des populations en colère ont attaqué dans la nuit de mercredi à jeudi la gendarmerie de Bignona (Ziguinchor, sud) causant plusieurs dégâts matériels en vue d’extirper et de "tuer" un supposé violeur en série qui venait d’être arrêté a confié, à l’APS, le chef de brigade Major Ndiaye.

"Une foule en colère est venue attaquer nos locaux au cours de la nuit parce qu’on venait juste d’arrêter un suspect dans le cadre de l’enquête ouverte sur des viols en série suivis parfois de meurtre. La foule voulait prendre le gars et le tuer", a expliqué le chef de brigade.

Depuis plusieurs jours un violeur en série sème la panique à Bignona où plusieurs viols suivis parfois de meurtre sont notés. Mercredi une veuve de 50 ans a été trouvée morte dans sa chambre, dans le quartier de Château d’eau à Bignona après avoir été violée par son bourreau.

L’intervention de la brigade de recherches de la Gendarmerie appelée en renfort et les constatations des agents de sécurité sur les lieux du crime, auraient permis d’arrêter un suspect le même jour qui est mis en garde-à-vue à la brigade de gendarmerie.

"Lorsque les populations ont appris l’information, elles sont venues en masse à la brigade pour essayer d’extirper de force le gars pour le tuer. Elles ont saccagé une bonne partie de nos locaux avec des jets de pierres et brûlé des pneus", a rapporté le chef de brigade contacté par l’APS.

Face à la furie des populations, l’escadron de la gendarmerie de Ziguinchor a été appelé en renfort au cours de la nuit.
"C’était une situation difficile, mais nous avons su contenir la foule jusque vers les coups d’une heure du matin. Nous n’avons pas utilisé d’armes ou de balles c’est pourquoi aucun blessé n’a été signalé du côté des populations", a fait remarquer M. Ndiaye.