Deux mille enfants en rupture familiale des communes de Kaolack, Kahone, Sibassor et Mbadakhoune se trouvent confrontés à de "multiples risques et exploitations" favorisés par leur grande mobilité, a indiqué, jeudi, un responsable de l’ONG Enda jeunesse Action de Kaolack (centre), Ousseynou Niang.
Ces multiples risques peuvent être liés aux châtiments corporels, à la mendicité, au fait de dormir dans la rue sur le sol dans des lieux publics ou encore à l’absence d’endroits pour se laver. "Bref, un ensemble de facteurs qui les exposent", a indiqué M. Niang, citant les résultats d’une étude menée par sa structure.
La Recherche action participative (RAP), méthode utilisée pour cette étude, a "permis de constater que la plupart de ces enfants sont employés de maisons, des enfants talibés qui dorment à même le sol" dans des gares routières, sur les plages ou encore dans certaines stations.
La cérémonie de restitution des enquêtes sur la situation de ces enfants vulnérables s’est déroulée à Thiofack, un quartier de la commune de Kaolack en présence du chef de quartier, Mansour Diao.
Un représentant du maire de la commune de Kaolack, El Hadj Fodé Ndour, ainsi que des populations du quartier Thiofack ont pris part à la rencontre.