Le nouveau poste frontière de Dagana, construit grâce à un financement de l’Union européenne (UE) à travers le Projet d’appui à la gestion des frontières, a été inauguré mardi, en présence d’autorités de la Police, de l’administration territoriale et d’élus locaux, selon un communiqué reçu à l’APS.
"Cette initiative vise à améliorer les capacités des services de l’Etat en charge, tels que la Police, la Gendarmerie, et les Douanes mais aussi les services phytosanitaires et vétérinaires notamment, pour d’une part entraver les passages illicites de trafiquants, terroristes ou autres criminels et d’autre part pour faciliter les passages licites des riverains des communautés transfrontalières et des commerçants", renseigne la même source.
Elle rappelle que l’UE a déjà construit un poste frontière à Diama et réhabilité celui de Rosso et qu’au total, "ce sont 9 postes frontières qui seront construits ou rénovés aux frontières avec la Mauritanie et le Mali, entre autres dans les localités de Podor, Bakel et Kidira".
"Doté d’un budget de près de 2 milliards francs CFA, le projet d’appui à la gestion des frontières est mis en œuvre par l’Organisation internationale pour les migrations avec le concours d’experts français et espagnols et sous la coordination de ministères de souveraineté du Sénégal.
Le projet contribue également à "renforcer les procédures de contrôle des entrées et des sorties aux frontières, à améliorer la collecte d’information pour les besoins d’analyse et à renforcer le partage de renseignement dans le cadre de la coopération sécuritaire avec la Mauritanie et le Mali", lit-on dans le communiqué. Il informe aussi du développement d’un système avancé de contrôle utilisant la biométrie pour faciliter les passages réguliers des riverains.
"L’ensemble de ces objectifs est poursuivi par le développement de nouvelles méthodologies, la mise en place et la délivrance de nouvelles formations ainsi que la fourniture d’équipements mobile, technique, informatique et bureautique", souligne la source.
"Les autorités présentes à la cérémonie d’inauguration ont mis l’accent sur la priorité pour le Sénégal de renforcer le contrôle et la surveillance de ses frontières "dans un contexte sous-régional marqué par le terrorisme, le crime organisé et les trafics en tout genre, notamment le trafic de migrants.