72 heures après la liquidation annoncée du Groupe Com 7, éditeur du journal Le Populaire, une partie du personnel a fait face à la presse hier, lundi 28 novembre 2016 pour éclairer l’opinion sur la situation de leur désormais ex-entreprise. La rencontre qui a eu lieu au siège du Groupe Com 7 sis sur l’avenue Bourguiba a été une occasion pour ces travailleurs de dénoncer une arnaque “im-populaire” signée Bara Tall.
“Suite à la parodie de liquidation annoncée par un des actionnaires du Groupe Com 7, en l’occurrence Bara Tall, par l’intermédiaire d’un simple employé du groupe à savoir Daouda Diarra, une partie du personnel du Populaire, de la Radio 7 Fm, de l’imprimerie et de la Direction générale venons, à travers cette déclaration, rétablir la vérité aux yeux de l’opinion Sénégalaise. Nous rappelons que Bara Tall doit aux employés du Groupe Com 7 plus de trois années d’arriérées de salaire dont lui même avait pourtant pris l’engagement, devant tout le monde, de payer jusqu’au dernier centime“.
C’est une partie des désormais ex-employés de l’ex-Groupe Com 7 qui s’insurge ainsi contre leur patron d’alors, l’homme d’affaire et entrepreneur Bara Tall. Selon Amédine Sy, le porte-parole du jour, à leur grande surprise, “Bara Tall, au lieu de payer la somme due au personnel, annonce la liquidation du Groupe et la mort du journal ‘’Le Populaire’’ en lieu et place. Deux jours après, Bara Tall, le directeur de publication et une partie du personnel reprennent le même produit sous le nom de “Vox Populi”, en mettant en exergue le logo du Populaire. En d’autres termes, ils veulent faire du Populaire sans Populaire. Ce qui n’est rien d’autres qu’une arnaque faite à l’opinion“, a laissé entendre Amédine Sy.
Et de faire remarquer que jusqu’au moment où il parle, “le personnel n’a reçue aucun acte administratif lui signifiant la liquidation. Et, ce que nous considérons comme un manque de respect, c’est le fait que ni Bara Tall, l’actionnaire majoritaire, encore moins le directeur général, ne sont venus nous annoncer la liquidation. En lieu et place, c’est un simple employé du groupe, Daouda Diarra, qui s’est chargée de cette mission indigne“, regrette Amédine Sy, le porte-parole des travailleurs.
Ces derniers rappellent aussi à l’opinion qu’ils ne demandent pas à être réintégré dans ce «nouveau populaire», mais ils exigent simplement que cette liquidation respecte les règles de droit en la matière.