La République d’Indonésie va accueillir, le 27 avril prochain, la deuxième conférence internationale de l’Initiative pour la transparence dans la pêche (FiTI, sigle en anglais), a appris l’APS.
La FiTI qui tient sa deuxième conférence internationale en Indonésie, après la Mauritanie, en février dernier, est une initiative multipartite globale qui vise à "rendre la pêche plus responsable et plus durable", en renforçant "la transparence et la participation du secteur", renseigne un communiqué.
"Nous sommes tous confrontés à la lourde tâche de réformer le secteur de la pêche au niveau global, d’une manière qui soutienne le développement durable et la sécurité alimentaire", a indiqué Aryo Hanggono du ministère indonésien des Affaires maritimes et de la Pêche, dans le texte.
"Renforcer la transparence, afin de permettre une prise de décision plus éclairée et plus démocratique, est essentiel pour relever ce défi. L’Indonésie a été l’un des pays leader dans l’élaboration de la FiTI et nous sommes très heureux d’accueillir cet important évènement l’année prochaine, ici, en Indonésie", a déclaré l’officiel indonésien.
La conférence internationale réunira, en une journée, environ 300 représentants de gouvernements, d’entreprises, de la société civile, d’organisations internationales, de donateurs et des médias pour débattre de l’importance de la transparence et de la participation dans ce secteur, "source de subsistance importante dans les pays côtiers du monde entier".
La rencontre d’Indonésie permettra d’adopter le standard global de la FiTI, de lancer le 1er Conseil d’administration International de la FiTI et de recueillir les engagements d’autres pays, a précisé le Secrétariat exécutif de l’Initiative.
La FiTI qui est une initiative mondiale pour une plus grande transparence et une plus grande équité dans le secteur de la pêche a été lancée à Nouakchott, lors de la première conférence, en présence de participants d’Afrique, d’Europe et d’Asie, dont les présidents mauritanien et sénégalais.
Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall avait alors engagé son pays dans cette dynamique de transparence dans ce secteur. Son homologue mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz avait dénoncé les "pratiques nuisibles" comme la surpêche, la pêche illicite et "l’opacité qui caractérise encore certains revenus tirés de ce secteur".