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Campagne en vue de la présidentielle gambienne: Jammeh brigue un 5e mandat dans la terreur
Publié le vendredi 25 novembre 2016  |  Sud Quotidien
Ouverture
© Abidjan.net par Atapointe
Ouverture du 44è sommet de la CEDEAO à Yamoussoukro en présence de 14 chefs d`Etat
Le 44è sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO) s`est ouvert, vendredi, dans la capitale politique et administrative de la Côte d`Ivoire, Yamoussoukro en présence de 14 Chefs d`Etat de la sous-région ouest-africaine. Photo: Yaya Djammeh, président de la République du Gambie




Près de 200.000 citoyens gambiens sont attendus aux urnes le 1er décembre prochain date du scrutin présidentiel. Ils diront qui de Yaya Jammeh ou un des deux prétendants de l’opposition va présider à leurs destinées. Yaya Jammeh, candidat à sa propre succession, brigue un 5ème mandat dans un contexte de terreur généralisé. Menaces, arrestations arbitraires, emprisonnements et tortures des membres de partis de l’opposition. Human Rights Watch sonne l’alerte rouge. La campagne électorale en est à son 7e jour sans trop d’engouement.

Une semaine déjà depuis l’ouverture de la campagne électorale en vue de la présidentielle en Gambie. Trois prétendants sont dans le starting-block dont Yahya Jammeh au pouvoir depuis 22 ans, le président sortant et candidat à sa propre succession.

L’homme fort de Banjul brigue donc un cinquième mandat mais fera face à Adama Barro, soutenu par une alliance de sept partis politiques de l’opposition. Il s’y ajoute le soutien non négligeable de Mammah Kandeh un dissident du parti au pouvoir qui a rejoint l’opposition et s’est lancé à la conquête du fauteuil présidentiel sous la bannière du Congrès Démocratique Gambien.

Cette campagne a lieu dans un contexte très tendu marqué par des atteintes manifestes aux droits humains. Les rapports des organisations de défense des droits de l’homme restent toujours accablants pour le régime de Yaya Jammeh. Human Rights watch avait récemment fait savoir que la répression sanglante en Gambie menaçait même la tenue et l’équité des élections.

Dans un rapport intitulé «More fear than fair» (plus effrayante qu’équitable), elle dénonce la répression de l’opposition, l’hégémonie des médias d’Etat et l’utilisation des moyens de l’Etat pour faire campagne. Les autorités ont aussi menacé, arrêté arbitrairement, emprisonné et torturé des membres de partis de l’opposition ayant participé à des manifestations pacifiques indique toujours le rapport de Human Rights Watch.

Jusqu’ici la campagne se déroule tant bien que mal sans trop d’engouement. Près de 200.000 citoyens gambiens sont donc attendus aux urnes le 1er décembre prochain pour dire lequel des trois candidats va présider à leurs destinées.
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