L’université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ, sud) abrite, à partir de jeudi, un colloque international sur les 50 ans de pratique du Code des obligations civiles et commerciales (COCC), a-t-on appris mercredi auprès de son recteur Courfia Kéba Diawara.
"Ce sera un moment de retrouvailles de chercheurs, d’universitaires et d’autres spécialistes venant de plusieurs pays d’Afrique et du monde pour faire le point sur les 50 ans de pratique du Code des obligations civiles et commerciales", a expliqué M. Diawara.
Axée sur le thème général "Le code des obligations civiles et commerciales : 50 ans après", cette rencontre de trois jours va réunir des universitaires sénégalais et d’autres chercheurs de "renom" venant du Cameroun, du Canada, de la République démocratique du Congo, de la France, etc. pour échanger sur les enjeux du COCC.
La cérémonie officielle d’ouverture prévue jeudi sera suivie d’une leçon inaugurale sur la thématique générale introduite par le Professeur Issac Yankhoba Ndiaye, ancien doyen de la faculté de droit de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et ancien vice-président du Conseil constitutionnel, lit-on sur le chronogramme dont copie est transmise à l’APS.
A la suite de la leçon inaugurale, le premier panel qui porte sur "Droit et pratique des obligations en Afrique" sera introduit par le Professeur Aminata Cissé Niang.
Elle sera suivie par l’universitaire camerounais Francis Riche Bilong Nkoh qui fera un exposé sur "La place des règles juridiques fondamentalement africaines en matière d’obligation dans les systèmes juridiques d’Afrique subsaharienne".
Francis Riche Bilong Nkoh fera place à Sylvie Bissaloué de l’Université Jean Moulin de Lyon 3 (France) pour une communication sur "L’importance des usages dans l’élaboration d’un ordre juridique africain plus attractif".
D’autres spécialistes, notamment des juristes et sociologues, vont intervenir au cours de ce colloque qui va aussi évoquer des questions liées au tourisme, à l’économie, à la gestion, au commerce et au droit, signe de sa "transdisciplinarité", selon Courfia Kéba Diawara.