La presse sénégalaise parvenue mercredi à APA s’intéresse à la recrudescence de la criminalité, tentant ainsi de donner les raisons.
«13 personnes froidement tuées en trois mois-Ce qui explique les meurtres», titre La Tribune.
Pour Walfadjri, «l’Etat abandonne les populations à leur propre sort» face à la recrudescence de l’insécurité au Sénégal.
«En 30 ans, le nombre de policiers n’a pas augmenté. Les forces de sécurité sont démunies. L’Agence de sécurité à la proximité est aussi inefficace qu’inopérante», note Walf.
Toutes choses qui font dire à Rewmi qu’on va «vers un Sénégal à sang pour cent».
Pour inverser la tendance, Le Soleil informe que «la classe politique appelle à une introspection».
Le journal EnQuête poursuit le débat sur le rétablissement de «la peine de mort (qui est) dans tous ses Etats».
«Après la série de meurtres notée récemment, la pression s’accentue pour le rétablissement de la peine de mort. Il y a eu 1 634 exécutions dans le monde en 2015», explique EnQuête.
«Rétablissement de la peine de mort au Sénégal-Un débat sans fin», estime Le Quotidien.
Pendant ce temps, L’Observateur donne les révélations de la mère de Fatou Matar Ndiaye, égorgée samedi, chez elle à Pikine. «Ma fille, la gorge tranchée, la tête tournée vers la droite», raconte la maman de la victime.
Dans L’As, Samba Sow, le présumé meurtrier ajoute : «Je lui ai tranché la gorge».
Le Populaire recueille la confession de Benoit Mendy qui a tué son ami à Grand-Yoff. «C’est Alfred, dit-il, quia avait le couteau».
Traitant de l’émigration clandestine, Sud Quotidien retient «du rêve au cauchemar».