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Il égorge la vice-Pdte du Cese : Samba Sow, chauffeur de l’horreur - Il passe aux aveux devant les enquêteurs
Publié le mardi 22 novembre 2016  |  Le Quotidien
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© Autre presse par DR
À Yoff, un espagnol a tué sa femme avant de se donner la mort




A Khourounar, ce fut un samedi noir pour la famille Ndiaye. Alors qu’elle était en veuvage, Fatimata Moctar Ndiaye, 5éme Vice-présidente du Cese, a été sauvagement étranglée et égorgée par son chauffeur, Samba Sow. Ce qui a plongé toute la banlieue dans l’émoi et la consternation. Devant les enquêteurs, il a avoué être l’auteur du crime.

On ne pourra jamais évaluer la bêtise humaine. Sinon au aurait essayé d’analyser le geste de Samba Sow, qui a étranglé avant d’égorger Fatimata Moctar Ndiaye. Sa patronne était aussi la 5 éme Vice-présidente du Conseil économique, social et environnemental. Il était son chauffeur. Quelle horreur !
L’heure du crime se situerait entre 7H30 et 8H. Habitué de la maison, le présumé tueur entre dans le domicile de sa patronne. Il trouve la dame dans sa chambre à coucher avec en tête son funeste plan. Il la maîtrise, l’étrangle. Mais, Samba Sow n’a pas fini d’étaler son côté démoniaque : il sort un couteau et lui tranche la gorge. De sang froid ! Gisant dans une mare de sang, la dame n’a plus de forces pour se débattre. Le chauffeur abandonne la victime en agonie et tente de s’enfuir. Son forfait accompli, il prend la porte de sortie. Mais, il tombe net sur le fils de la victime nommé Adama Sy. Agé de 29 ans, il tente de maitriser le présumé meurtrier qui lui donne un coup de couteau au cou avant qu’il ne se retrouve au sol. ll sera évacué aux urgences.
Samba Sow quitte le domicile en criant au voleur pour tenter d’échapper au voisinage. Mais, il sera trahi par ses apparences : sa main et ses habits sont tachetés de sang. Mais, il est vite maitrisé par la foule, qui commençait à se masser devant le domicile de la victime. Devant l’horreur, les populations préviennent les éléments de la Police de Pikine ainsi que les sapeurs-pompiers. Sur place, le commissaire de Police constate qu’il s’agit d’un meurtre commis sur une haute autorité politique. Il informe la hiérarchie de la police, qui envoie sur le lieu du crime le patron de la Division des investigations criminelles (Dic), qui avait servi à Pikine. La scène du crime est sécurisée, les badauds repoussés à plusieurs mètres, les premiers prélèvements sont effectués.
Interrogé par la Police, le fils de la défunte accuse le chauffeur. Le présumé meurtrier sera ensuite conduit au commissariat pour les besoins de l’enquête préliminaire. Cuisiné par les flics, il avoue sans ciller qu’il est l’auteur du crime. Poursuivant l’enquête avant son déferrement, la police devra trouver les mobiles de l’assassinat, qui a mis toute la banlieue en émoi. Selon certains interlocuteurs, Samba Sow voulait mettre la main sur la fortune de sa victime, qui détiendrait une certaine somme d’argent destinée au financement des groupements féminins de la banlieue. Très proche de la dame, il était au courant de toutes les actions qu’elle menait. Pourquoi a-t-il fait ça ? Il reste un paquet de questions à désemballer pour trouver les motivations réelles de Samba Sow. Bref, il n’y a pas de grands valets, il n’y a que de grands seigneurs.
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