Le procureur de la République est monté au créneau à la suite du meurtre de la vice-présidente du Conseil économique, social et environnementale (CESE). Serigne Bassirou GUEYE, qui a fait face à la presse, a indiqué que «l’enquête a connu des avancées très rapides » et a permis d’entendre les témoins, de faire des constats, d’effectuer des prélèvements et de saisir le couteau qui a servi d’arme.
Et comme indiqué précédemment, c’est le chauffeur de Fatou Matar NDIAYE qui a commis l’irréparable.
«La personne soupçonnée, le chauffeur de la victime, a été entendu. Il a reconnu les faits et a indiqué le mobile du crime. Il sera déféré et présenté au juge d’instruction pour assassinat», a renseigné Serigne Bassirou GUEYE, repris par l’APS. Qui ajoute qu’il «s’agit de faits d’une gravité extrême, que le Code pénal punit à son article 287 de la peine des travaux forcés à perpétuité ».
S’agissant des motivations du meurtrier, le procureur de la République s’est voulu prudent. « A l’état actuel, il semble que le mobile soit financier et pas politique (…). Nous n’avons aucune incrimination vers un mobile politique », s’est-il limité de dire.