«Enjeux et défis d’un financement optimal pour l’émergence du sous secteur de l’élevage». C’est le thème de la 3e édition de la Journée nationale de l’élevage qui sera célébrée le 8 décembre à Ndioum, dans le département de Podor (Saint-Louis). A cet effet, un atelier national de réflexion sur les acquis et les réformes a été organisé hier, jeudi 10 novembre, par le ministère de l’Elevage et de la Production animale. Selon Aminata Mbenque Ndiaye, ministre de l’Elevage et de la Production animale, le financement optimal du secteur de l’élevage requiert l’implication de toutes les parties prenantes: Etat, organisations professionnelles, secteur privé, société civile, associations de consommateurs et les partenaires techniques et financiers.
«En plus des efforts qui ont été consentis par l’Etat du Sénégal, à partir du Budget national, il est attendu une plus forte implication et contribution du système financier malgré les risques systémiques et structurels propres au secteur de l’élevage auxquels des réponses pertinentes seront apportées à travers des mécanismes de garantie et de maitrise des risques», a indiqué le ministre. Pour Aminata Mbenque Ndiaye, le plus grand problème de financement auquel les éleveurs sont confrontés est lié aux mauvais payeurs qui ne remboursent pas leurs dettes aux banques.
Pour sa part, Ismaïla Sow, président du Conseil national des maisons des éleveurs du Sénégal, a relevé un certain nombre de problèmes de financement auxquels ses pairs sont confrontés. Il s’agit des taux d’intérêts élevés et la difficulté d’accéder aux financements des banques qui restent toujours classiques. Pour lui, les banques doivent établir un partenariat avec les organisations d’éleveurs pour un plus grand rapprochement.