L’Afrique doit adopter, sans transition, des systèmes de production énergétiques fondés sur les énergies renouvelables, a conseillé Saïd Mouline, directeur général de l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE).
Pour ce faire, il faut développer deux axes parallèles notamment les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, a indiqué M. Mouline qui intervenait, mercredi au cours d’une rencontre d’échanges sur l’Initiative de l’Afrique sur les énergies renouvelables, organisée dans le cadre de la COP 22.
Citant le cas de son pays, il a fait remarquer, que depuis 2009 : ’’Nous avions eu un objectif pour développer les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique’’.
Ce sont deux axes, importants et parallèles, car, contribuant à la baisse du montant des factures énergétiques. Cela pourra être acceptable pour les populations, a t- il souligné.
‘’On ne pourra pas gaspiller de l’énergie. Même si l’énergie renouvelable coûte cher, elle peut contribuer atténuer les charges des populations’’, a t- il argumenté.
L’autre volet ‘’important’’ est le renforcement des capacités du Sud mais également du secteur privé en plus de la création des emplois pour les jeunes en Afrique.
‘’Aujourd’hui, les renouvelables et l’efficacité énergétique sont des projets de développement afin d’amener l’électricité à tous les foyers africains. C’est le vrai challenge’’ a estimé Said Mouline selon qui c’est une des raisons pour lesquelles, la finance climat doit venir accompagner ces projets.
Par ailleurs, le directeur général de l’AMEE a expliqué que l’Initiative de l’Afrique sur les énergies renouvelables vient accélérer et augmenter l’exploitation de l’énorme potentiel en matière d’énergie renouvelable du continent.