Accidents de travail et maladies: Plus d’un million de personnes meurent chaque année dans le monde (Bit) #aDakar

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Accidents de travail et maladies: Plus d’un million de personnes meurent chaque année dans le monde (Bit)

Publié le mardi 8 novembre 2016 | Agence de Presse Sénégalaise

Environ 1,3 million de personnes meurent chaque année dans le monde à cause de maladies ou d’accidents liés au travail, a révélé mardi, à Dakar, le directeur du Bureau international du travail (BIT), François Murangira.

"Le travail peut détruire une vie. Dans le monde, un million 300 mille personnes meurent chaque année dans le travail", a-t-il dit à l’occasion de la journée de lancement des concertations nationales sur "l’Initiative du centenaire de l’avenir du travail", à Dakar.

Il a indiqué que ces personnes perdent la vie à cause de maladies ou d’accidents de travail, ajoutant que dans le monde, 20 millions de personnes sont astreintes au travail, tandis qu’il y a 68 millions d’enfants travailleurs.

"En plus de l’emploi décent pour tous, il s’agira pour le Sénégal de proposer des orientations pour l’éradication du chômage", a fait remarquer M. Murangira.

Le représentant du BIT à Dakar affirme qu’un dialogue pourrait aboutir à une feuille de route qui permettra de gagner une place importante dans le rapport que cette organisation va publier en 2019, année où l’Organisation internationale du travail (OIT) célébrera ses 100 ans d’existence.

L’OIT est une institution spécialisée des Nations unies chargée de rassembler gouvernements, employeurs et travailleurs de ses États membres dans le cadre d’une institution tripartite, en vue d’une action commune pour promouvoir les droits au travail.

A l’instar des autres pays membres de l’organisation, le Sénégal a lancé cette journée avec tous les acteurs sociaux tripartites, sous la présidence du ministre du Travail, Mansour Sy.

L’OIT a choisi les thématiques "travail et société, emplois décents pour tous, organisation du travail et de la production et gouvernance du travail". M. Sy estime qu’elles permettront à tous les Etats membres de s’intéresser aux questions majeures qui préoccupent les mandants tripartites de l’Organisation.