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Il faut garantir à l’Afrique une réelle participation dans le processus de réduction des GES (délégué)
Publié le mercredi 9 novembre 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise




La COP 22 doit garantir à l’Afrique une réelle participation dans le processus internationale de réduction des émissions et de lutte contre les changements climatiques, a fait valoir, Madeleine Diouf Sarr, chef de la division changements climatiques, à la direction de l’Environnement et des Etablissements classés (DEEC).
Pour l’Afrique, l’adaptation est une des questions fondamentales car, c’est un continent qui n’émet beaucoup de gaz à effet de serre (GES), selon Mme Sarr, qui s’entretenait, mardi, avec l’APS.
Cette garantie s’exprime aussi à travers un financement adéquat de l’adaptation, de grands programmes au niveau régional, avec des initiatives africaines sur les énergies renouvelables.
‘’Nous allons faire en sorte que ces programmes soient non seulement fiancés mais mis en œuvre de manière effective afin que les communautés puissent voir la réalité qui est décidée ici’’,a dit la responsable.
Selon elle, beaucoup de questions sont en suspens notamment la question de la première réunion des parties sur l’Accord de Paris qui est entré en vigueur vendredi.
En ce sens a t- elle précisé, les pays qui n’ont pas ratifié n’ont pas droit à la parole, alors que l’objectif de l’Accord est d’avoir une pleine participation. ‘’L’on se pose la question de savoir si cette réunion peut prendre des décisions assez pointues’’, s’est demandé la chef de division changements climatiques à la DEEC.
L’idée selon elle, est de voir les modèles de travail de cette réunion des parties sur l’Accord de Paris, leur modèle d’organisation, les dispositions à devoir prendre et tous les aspects juridiques concernant son démarrage.
A cela s’ajoutent les questions relatives à l’Accord avec ses aspects techniques à prendre en charge. C’est de voir comment, dit- elle, rendre opérationnelles ces décisions prises par les chefs d’Etat.
Il s’agit de voir comment cela sera effectif sur le terrain, comment prendre la différence entre les pays notamment la question de renforcement des capacités, que mettre à disposition des pays en développement, qui ont moins de capacités afin de participer au processus international, selon Madeleine Diouf Sarr.
Pour les pays développés, a t- elle ajouté, la questions qui se pose est la transparence des données. ‘’Ils se sont engagés mais il faut voir le niveau d’engagement. Y a t- il de la transparence dans les informations fournies pour être sûr que l’objectif de Paris est atteint c’est-à-dire réduire les émissions ou réduire la température à 2°C d’ici 2050 ‘’ a relevé Mme Sarr.
Ainsi, a t- elle poursuivi, la question de la finance climatique reste fondamentale. ‘’ Le fonds vert climat chiffré à 100 milliards de dollars par an est opérationnel mais son refoulement est à revoir pour que tout soit assez clair et précis pour savoir que l’Accord est déjà effectif’’ a t- elle souhaité.
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