La journée internationale de l’écrivain africain sera célébrée ce 7 novembre (lundi), comme chaque année. En conférence de presse hier, vendredi 4 novembre à son siège, Keur Birago, l’Association des écrivains du Sénégal (Aes) a fait savoir que cette 24ème édition, placée sous le thème : « Paix et sécurité : le rôle de l’écrivain africain », aura pour parrain le professeur Hamidou Dia. Et avec pour pays d’honneur le Congo-Brazzaville, la célébration de la journée, qui se poursuivra jusqu’au 13 novembre prochain, sera marquée par la remise de prix aux personnes qui se seront illustrées dans le domaine de la littérature.
Ce lundi 7 novembre s’ouvre le programme de la 24ème édition de la journée internationale de l’écrivain africain à Keur Birago qui va s’achever le dimanche 13 novembre prochain. En prélude à cet évènement, l’Association des écrivains du Sénégal (Aes) a tenu un point de presse hier, vendredi 4 novembre pour revenir sur l’importance de cette manifestation qui a pour thème « Paix et sécurité : le rôle de l’écrivain africain ». Pour ce rendez-vous des écrivains qui réunira quatorze pays différents, le professeur Hamidou Dia non moins conseiller spécial du Président de la République, Macky Sall, a été choisi comme parrain. Et pour les écrivains, c’est parce que l’homme est un « brillant intellectuel » qu’il a été choisi pour parrainer ces activités, qui devraient leur servir de tribune, histoire de montrer le rôle de l’intellectuel et surtout de l’écrivain dans la stabilité du monde. Toujours pour justifier le choix du thème, le président de la Commission scientifique, Djibril Diallo, dira que l’évènement collait tout à fait au contexte, dans ce monde « perturbé » et marqué par des « violences ».
Et pour cette édition de la journée internationale de l’écrivain africain, l’innovation majeure reste la remise de 13 prix à différents écrivains, mais surtout à des membres de l’Aes. Toutefois, faudrait-il préciser selon le secrétaire exécutif de l’Aes et par ailleurs coordonnateur de la journée, Seydi Sow, les distinctions servent surtout à « récompenser » les personnes qui ont consacré une bonne partie de leur vie à la création artistique que ce soit en poésie, en roman, en théâtre, en essai, en nouvelle, en conte et en critique littéraire. Le délai a été « court » cette fois, dit-il, mais pour les années à venir ces distinctions seront une « tradition ». « On va démarrer très tôt la compétition littéraire l’année prochaine et une large diffusion sera faite pour bien parler de prix littéraires », a souligné Seydi Sow. Composés de palmes, d’enveloppes d’argent et de diplômes, les prix, qui devraient surtout inciter les jeunes à se lancer davantage dans l’écriture, sont parrainés par des écrivains sénégalais disparus, justement pour se « souvenir d’eux».
Quant au choix du pays invité d’honneur qui est le Congo-Brazzaville, c’est surtout pour renforcer les relations entre le Sénégal et ce pays qui avait honoré la délégation sénégalaise lors du symposium que l’on y avait organisé en 1987.
Au menu des activités de la journée internationale de l’écrivain africain, en plus du colloque de ce jeudi 10 novembre, il est aussi prévu des présentations d’œuvres, des débats, des journées Pen francophones (poètes, écrivains, nouvellistes) ainsi que des visites de sites culturels du pays, jusqu’à la cérémonie de clôture prévue dans l’après midi du samedi 12 novembre.