Le Directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale, Bouna Mohamed Seck dit avoir prononcé ses propos et les assume «comme approche pédagogique pour protéger mon pays et notre démocratie». Dans une note parvenue à Sud Quotidien hier, mercredi 2 novembre, M. Seck, qui refuse de polémiquer avec ses pourfendeurs, persiste sur sa détermination à tirer la sonnette d’alarme à l’endroit des «patriotes».
La sommation interpellative qui lui a été servie, ainsi que l’annonce de la plainte contre sa personne, sans oublier les attaques des pro-Gackou, n’y feront rien. Le Directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale, Bouna Mohamed Seck, responsable politique chargé des élections à l’Alliance des forces du progrès (Afp) reste constant dans sa détermination à alerter les formations politiques, afin de protéger le Sénégal et sa démocratie.
Dans un communiqué parvenu à Sud Quotidien hier, mercredi 2 novembre, M. Seck fait savoir, à qui veut l’entendre, «que nul ne se méprenne sur ma détermination immarcescible». Mieux, et concernant la menace des «forces obscures» susceptibles de manipuler des gens dans les formations politiques, il a répété «à l’endroit des Patriotes : soyons vigilants».
Bouna Mohamed Seck a, par ailleurs, snobé ceux qui soutiennent qu’il s’est «débiné» en répondant à la sommation interpellative qui lui a été servie par le conseiller juridique du président du Grand parti (Gp), Malick Gackou. En effet, il a fait savoir qu’il s’interdit «de polémiquer avec des gens qui ne peuvent pas parler le même langage que moi, celui de la stricte vérité qui ne saurait être en porte-à-faux avec la pédagogie». «Pour ceux-là qui feignent de l’ignorer, lit-on dans le communiqué, la pédagogie est une science reconnue d’utilité publique, elle forge les bases de la connaissance et d’une personnalité structurée», explique-t-il. Allant plus loin, il indique refuser de se faire «tirer vers la fange», qu’il dit laisser «à ceux qui ont l’habitude d’y patauger».
Le responsable «progressiste» à Saint Louis est, par ailleurs, revenu sur la réponse donnée à la sommation qui lui a été servie. «A ceux qui parlent de courage alors qu’ils se battent toujours par procuration ou dans la pénombre», fulmine-t-il, Bouna Seck révèle que sa réponse a été la suivante: «Oui, je confirme ces propos fragmentés. En ma qualité de pédagogue, je les ai prononcés et je les assume comme approche pédagogique pour protéger mon pays et notre démocratie».
Pour rappel, le leader du Gp, Malick Gackou a servi une sommation interpellative au chargé des élections à l’Afp, Bouna Mohamed Seck, suite aux propos tenus lors de l’émission Grand Jury de la Rfm du dimanche 30 octobre dernier. En effet, le Directeur de cabinet de Moustapha Niasse, Sg de l’Afp, avait demandé aux partis politiques d’être vigilants car des «forces obscures», telles que les multinationales ou des employés de ces multinationales, peuvent instrumentaliser des gens pour essayer de choisir des dirigeants à la place des Sénégalais. Il avait affirmé qu’en parti, l’Afp avait connu le même sort, allusion faite aux problèmes qu’avait connu l’Afp.