Corinne Ndaw, directrice adjointe OUNU-Femmes, a réitéré, mercredi, l’engagement de sa structure à travailler pour l’accès équitable et équilibré à la ressource foncière, une manière d’accorder "une attention particulière" à l’autonomisation des femmes en milieu rural.
’’La gouvernance des peuples n’est pas performante si elle ne prend pas en compte l’égalité des sexes et la promotion des droits des femmes", a soutenu Mme Ndaw au cours d’un atelier de renforcement des capacités des élus locaux pour une meilleure prise en compte du genre dans les politiques publiques.
"Aujourd’hui, l’adoption des lois de la décentralisation et le processus de réforme foncière en cours offrent l’opportunité aux femmes de contribuer de manière significative à l’avènement d’une bonne gouvernance foncière", a-t-elle relevé.
ONU-Femmes, à travers le projet, ’’Accès des femmes à la terre et aux ressources productives, pour une agriculture productive, résiliente, face aux changements climatiques’’, propose d’appuyer le renforcement des capacités des élus locaux.
De cette manière, l’organisation des Nations unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes compte "garantir la prise en compte du genre dans les politiques de réforme foncière", a dit sa directrice adjointe.
Le projet en question compte ainsi apporter son soutien à l’élaboration des chartes locales de gouvernance foncière garantissant et protégeant les droits fonciers des femmes, tout en facilitant la mise en place de veille et de suivi de la mise en œuvre de la nouvelle réforme.
"Le suivi de l’ensemble des textes institutionnels pour la promotion du genre est un élément essentiel qui mériterait d’avoir une attention particulière dans l’agenda de nos élus locaux", a estimé la directrice adjointe d’ONU-Femmes.
Cette rencontre, selon elle, permettra à ONU-Femmes de disposer d’une feuille de route sur les principes de gouvernance pour "un accès équitable et équilibré" à la ressource foncière.