Quatre individus armés de kalachnikov sont activement recherchés par la compagnie de la gendarmerie de Matam qui ne cesse de multiplier les descentes.
Quatre individus armés auraient, selon les termes appropriés, «profité des frontières poreuses pour traverser la frontière» avec la Mauritanie, en passant par le village de Tiguéré Ciré situé sur le bras du fleuve Doué, pour atterrir à Matam, a expliqué une source sécuritaire, jointe par téléphone.
Selon cette source, l’alerte aurait été donnée par un paysan qui a signalé la présence de ces individus soupçonnés appartenir à des groupes jihadistes. En tout cas, toutes les autorités administratives et sécuritaires de la région de Matam sont en alerte.
Les suspects se déplaceraient à l’aide de Vélos tout-terrain (Vtt), et seraient armés jusqu’aux dents. La gendarmerie, mise en branle par la justice, s’était aussitôt rendue sur les lieux où ils avaient été signalés, mais les individus avaient eu tout le temps de disparaître, en prenant le soin d’effacer les indices derrière eux.
Néanmoins, la gendarmerie a reçu l’information selon laquelle les individus en question seraient dans la commune de Matam depuis le mardi à minuit.
Les recherches se poursuivent et la gendarmerie multiplie les descentes dans différents endroits de la ville. Seulement, les forces de sécurité n’écartent pas le fait qu’il y ait des complicités à l’intérieur de la ville. Cela expliquerait, selon les pandores, la facilité avec laquelle ces gens sont parvenus à passer à travers les mailles de leurs filets.
Néanmoins, les gendarmes restent confiants que si ces gens restent dans la commune, ils seront appréhendés à plus ou moins long terme.