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Immunité parlementaire - M Bouna Seck contredit Cheikh Seck: "Barthélémy Dias avait écrit au président de l’Assemblée"
Publié le mercredi 2 novembre 2016  |  Sud Quotidien
Référendum
© aDakar.com par MC
Référendum - Le maire de Mermoz Sacré-Coeur a voté
Dakar, le 20 mars 2016 - Les opérations de vote suivent leur cours dans le centre de vote de l`école Mass Massaër Niane 1 des Baobabs. Le maire de Mermoz Sacré-Coeur, Barthélémy Dias y a accompli son devoir civique. Photo: Barthélémy Dias, maire de Mermoz Sacré-Coeur




Le député maire socialiste de Mermoz Sacré Cœur, Barthélémy Dias avait bel et bien envoyé des correspondances à ses camarades parlementaires pour la levée de son immunité parlementaire. Ou du moins, il a envoyé un courrier au président de l’Assemblée nationale. C’est la précision du Directeur de cabinet de Moustapha Niasse, en l’occurrence Bouna Mohamed Seck qui faisait face à Mamadou Ibra Kane, dans l’émission Grand Jury du dimanche 30 octobre dernier. En effet, le responsable politique de l’Alliance des forces de progrès (Afp) à Saint Louis, a révélé que «Barthélémy Dias avait bien écrit au président de l’Assemblée nationale».

Il a toutefois fait comprendre que Niasse ne peut pas enclencher la procédure. Il a expliqué que l’immunité parlementaire n’est pas un droit individuel. Selon lui, «c’est un privilège d’ordre public». A cet effet, il explique que le député peut demander la levée de son immunité parlementaire sans suite. Mais, poursuit-il, dès que le ministre de la Justice a transmis la demande du procureur général, le Bureau de l’Assemblée tout comme la Conférence des présidents, se sont réunis pour enclencher la procédure.

Il a par ailleurs refusé de penser que la procédure a été réactivée parce que Dias n’est plus en odeur de sainteté avec le pouvoir. Il soutient que par respect à la justice, il croit que c’est elle qui est en cours parce que c’est le procureur général, saisi par le procureur de la République, qui a déclenché la poursuite. Par contre, il trouve anormal qu’un maire soit attaqué dans sa mairie dans une démocratie. Il a condamné l’acte «délictueux» estimant qu’il faut aller plus loin en traquant les commanditaires.
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