Les structures de santé doivent offrir des services de santé sexuelle et reproductive adaptés aux besoins des adolescents et des jeunes afin de lever toutes les contraintes à l’accès aux soins, a soutenu le médecin chef du district (MCD) sanitaire de Saint Louis, docteur Seynabou Ndiaye.
Le docteur Ndiaye a souligné la nécessité pour les adolescents et les jeunes d’avoir un cadre adapté et qui leur permet de faire part de leur besoin aux prestataires de santé afin d’obtenir un offre de service adapté à leur besoin.
Elle s’adressait à la presse lors de la visite du directeur régional du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Mabingué Ngom à l’espace jeune de Saint Louis.
M. Ngom effectue une visite officielle de 5 jours au Sénégal et est dans la région de Saint Louis pour s’enquérir des interventions de l’UNFPA dans le domaine de la santé de la reproduction des adolescents jeunes (SRAJ), la santé maternelle et la planification familiale.
‘’Les jeunes de Saint Louis, selon docteur Ndiaye, comme partout au Sénégal fréquentent nos services qui ne sont pas adaptés à leur besoin spécifique et c’est pourquoi nous saluons l’intervention de Marie Stopes international appuyée par l’UNFPA pour la mise en place de ces structures’’.
‘’Mais, insiste t-elle encore, il faut des prestataires formés qui savent offrir ces service, parce qu’il ne s’agit pas de structures, mais de services adaptés au besoin des jeunes’’.
Elle a fait remarquer que l’expérience de l’espace jeune de MSI est intéressante dans la mesure où les jeunes préfèrent aller vers ces centres qui leur offrent ces services, mais aussi les sensibilisent et les éduquent à faire des choix responsables.
‘’Il faut aujourd’hui, à travers le pays, intégrer ces services dans les postes et centres de santé afin que nos jeunes puissent accéder à ces offres de services adaptés’’, a encore relevé le médecin.
Cela ne fera que renforcer et aider à mieux mettre en pratique le document du politique nationale élaboré par le ministère de la Santé et de l’Action sociale par rapport à la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes, a t-elle ajouté.