Questions d’actualités: Les dossiers chauds qui attendent le Premier ministre à l’Assemblée nationale #aDakar

News

Politique

Article

Politique

Questions d’actualités: Les dossiers chauds qui attendent le Premier ministre à l’Assemblée nationale

Publié le jeudi 27 octobre 2016 | aDakar.com

© aDakar.com par A. Seck
Le Pm et son gouvernement en séance question/réponse à l`Assemblée nationale
Dakar, le 12 Mars 2015 - Le Premier et son gouvernement ont fait face aux députés pour évoquer les questions d`actualité. C`était la première fois qu`une telle rencontre a lieu dans l`Assemblée nationale. Photo: Mouhamed Boun Abdallah Dionne, Premier ministre du Sénégal

Le Premier ministre du Sénégal Mouhammed Boun Abdallah Dionne sera à l'Assemblée nationale cet après-midi pour une séance de questions d'actualité. Le chef du gouvernement va se soumettre, accompagné de toute son équipe, aux questions des parlementaires. Et elles sont nombreuses.

Le Premier ministre sera beaucoup interrogé sur la question des contrats pétroliers et gaziers. L'opposition qui a un temps de parole réduit, (une dizaine de minutes) compte mettre l'accent sur la polémique sur l'affaire Petro-Tim. C'est l'un des dossiers chauds auxquels Mouhamed Dionne devra répondre.

Autre question qui attend le Premier ministre, est celle relative aux respects des libertés. La marche de l'opposition qui a été réprimée par les forces de l'ordre reviendra dans les débats.

Pour être resté plusieurs mois sans fouler le sol de l'Assemblée nationale, le Pm sera soumis à un flot de questions. La question de l'éducation sera également évoquée. Les gages d'une année scolaire apaisée que devra donner le gouvernement aux syndicalistes ne manqueront pas d'intéresser les députés.

La question de la campagne agricole sera aussi au menu des débats. Les agriculteurs attendent du gouvernement des décisions hardies pour l'écoulement des récoltes agricoles.

Autant de questions qui seront au menu d'une rencontre qu'une partie de l'opposition juge déjà inutile. La raison est que les parlementaires du groupe minoritaires et les non-inscrits estiment que la faiblesse de leur temps de parole ne leur permettra pas de poser les vrais débats. La majorité, elle, se contentera de caresser dans le sens du poil, le gouvernement.