L’introduction de la Société Ivoirienne de Banque (SIB) à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), prévue jeudi 27 octobre, consacre une nouvelle fois le dynamisme régional.
L’introduction de la Société Ivoirienne de Banque (SIB) à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), le 27 octobre, revêt une triple signification d’égale importance quant à la trajectoire économique de la Côte d’Ivoire mais aussi, plus généralement, de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA).
La première signification concerne la Côte d’Ivoire par la validation du marché sous-régional du choix stratégique opéré par le Président Alassane Ouattara et le gouvernement du Premier ministre Daniel Kablan Duncan de privatiser certaines sociétés publiques, au premier rang desquelles la SIB. Lorsque le Gouvernement ivoirien a annoncé sa décision de céder ses parts (à hauteur de 39%) au Groupe bancaire Attijariwafa Bank qui était déjà co-actionnaire, nous étions en mars 2015.
La SIB deviendra la 41e valeur cotée à la BRVM.
Moins de trois mois plus tard, l’accord de cession était signé au Palais de la présidence de la Côte d’Ivoire, en présence de Sa Majesté Mohammed VI et du Président Alassane Ouattara, par Kaba Nialé, alors ministre auprès du Premier ministre chargée de l’Économie et des Finances, Abdourahmane Cissé, ministre auprès du Premier ministre chargée du Budget, et Mohamed El Kettani, président d’Attijariwafa Bank. Le groupe bancaire s’engageant alors à placer 15 % du capital de la SIB à la BRVM dans un délai maximum de deux ans. L’État de Côte d’Ivoire a par la suite rajouter 5% supplémentaires ce qui a porté la part à céder via la Bourse à 20%.
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