Le conseil de surveillance de l’Agence nationale d’aménagement et de promotion des sites industriels (Aprosi), a effectué une visite au niveau du parc industriel international de Diamniadio pour constater de visu l’état d’avancement des travaux des chantiers et en même temps s’imprégner des difficultés auxquelles les entreprises déjà implantées sur cette zone sont confrontées. Au niveau de toutes les entreprises visitées, les principaux problèmes relevés par les directeurs généraux sont le manque d’eau, d’électricité et d’internet, le désenclavement du site.
Manque d’eau, d’électricité, d’internet et enclavement, ce sont entre autres, les problèmes auxquels font face les entreprises implantées dans le domaine industriel de Diamniadio. Les directeur généraux de ces entreprises ont profité hier, mardi 25 octobre, de la visite effectuée par le conseil de surveillance de l’Agence d’aménagement et de promotion des sites industriels (Aprosi) pour faire part de leurs doléances.
« Nous sommes confrontés à un problème d’eau, d’électricité. Il y a aussi l’inaccessibilité du site. D’ailleurs, si nous passons par l’autoroute à péage, nous sommes obligés de payer 2200 F à l’aller et au retour, ce qui fait un total de 4400 francs uniquement pour accéder au site sans compter le carburant », se plaint Makhtar Sylla, le directeur général d’une entreprise s’activant dans l’imprimerie industrielle. Pour lui, investir les milliards dans une société sans pouvoir accéder aux facteurs de production, c’est un gâchis.
Ces doléances ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd. En effet Momath Ba, directeur général de l’Aprosi a assuré que des solutions sont en train d’être trouvées à ces problèmes.
« Sur ces points, nous sommes en train de travailler. D’ailleurs, une partie de l’électricité est déjà disponible avec un poste électrique. Nous envisageons d’en faire deux autres d’ici le début de l’année 2017. Pour l’eau, nous avons signé un contrat avec la Sde et dans trois mois au plus tard on va renforcer le réseau existant. Pour la connectivité, internet et téléphonie la fibre optique est en train d’être tirer par la Sonatel. Je pense que dans trois mois l’internet sera disponible. Pour la connectivité, l’autoroute à péage devrait être un facteur de désenclavement. Mais des actions vont être menées pour résoudre ce problème »soutient-il.
Pour sa part, Sémou Diouf, président du conseil de surveillance de l’Aprosi se dit satisfait de l’état d’avancement des travaux. « C’est un sentiment de satisfaction que nous avons. Parce que si on fait une comparaison avec la situation de référence en 2012 lorsque nous arrivions à l’agence, on constate nettement que c’était un site invivable pour une entreprise avec une situation exécrable pour entraîner une animation industrielle. La situation actuelle prouve que beaucoup de problèmes sont en train d’être pris en charge. Notre préoccupation, c’est de rendre cet espace non seulement pour les entreprises, mais aussi pour les Sénégalais et les jeunes qui veulent travailler », se réjouit-il.
Toutefois, il indique qu’un plaidoyer sera mené auprès des autorités concernant le problème de l’autoroute à péage.