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Le Quotidien N° 3336 du 12/3/2014

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Réactions après la sortie du procureur Cheikh Diakhoumpa de Matam : Fortes plaidoiries
Publié le mercredi 12 mars 2014   |  Le Quotidien


Le
© aDakar.com par DF
Le ministre de la justice signe un accord de coopération avec l’Union européenne
Mardi 11 mars 2014- Le ministre de la justice Garde des sceaux a signé un accord de coopération liant l`Etat du Sénégal à l’Union européenne. Sidiki Kaba en a profité pour faire savoir qu`il n`a exercé aucune pression sur le procureur de Matam dans l`affaire de violences politique à Matam. Photo: Sidiki Kaba, Ministre de la Justice, Garde des sceaux


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Le ministre de la Justice a réagi hier, sur les violences inter-Apéristes à Matam. Si Sidiki Kaba assure que Farba Ngom répondra à la convocation du procureur, il précise, concernant les menaces dont Cheikh Diakhoumpa aurait fait l’objet, qu’il n’a rien à voir avec sa hiérarchie, qui est le Procureur général.
«Au Sénégal, nul n’est au-dessus de la loi. Qui que vous soyez, lorsque vous êtes convoqué par la justice, si vous n’y répondez pas, vous y serez contraint. Et cela s’adresse aussi au Garde des sceaux. C’est un point qu’il faudrait éclaircir. Quand vous me parlez de hiérarchie et s’il y a un conflit, je voudrais pouvoir vous dire que le procureur de la République à Matam, sa hiérarchie, c’est le Procureur général. Et la Justice est une institution avec un mode de fonctionnement, des règles et une déontologie. Lorsqu’il y a une infraction, le procureur de la République en informe sa hiérarchie. Celle-ci, au regard de la situation, détermine la qualification des faits et prend les décisions. Que s’est il passé réellement ? J’ai voulu savoir exactement ce qui s’est passé parce que quand vous avez une information que vous-même -la presse- rapportez, au moins, il me faut prendre du recul pour savoir ce qui s’est passé. Et lorsque j’en serai informé, je prendrais la décision idoine. Mais ce qui est très important à retenir c’est que, quand on parle de hiérarchie, le Garde des sceaux n’à rien à y voir. Je n’ai pas de contact avec le procureur de la République. Il faudrait que ce soit clair.
Les menaces dont vous me faites état, je n’en suis pas saisi. Aucune correspondance ne m’a été adressée par le procureur de la République et je n’ai pas reçu aussi une lettre du Procureur général me faisant état, pour le moment, de la situation qui prévaut à Matam. Lorsque j’en serai informé, je le saurai. Je voudrais tout simplement préciser que le mis en cause à savoir Farba Ngom, député, répondra. Une immunité n’est pas une impunité.»

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