Le Conseil National du Patronat Sénégalais (Cnp) et la Confédération Espagnole des Organisations d’Employeurs (Ceoe) ont procédé hier, mardi, au renouvellement de leur accord de collaboration datant de 2005, en vue de redynamiser le développement de la co-entreprise. Cette rencontre, s’inscrit dans le cadre de la mission d’imprégnation de l’environnement des affaires que les chefs d’entreprises Espagnols effectuent depuis lundi (avant-hier) à Dakar.
Un peu moins de dix ans après la signature du premier accord de collaboration entre la Confédération Espagnole des Organisations d’Employeurs (Ceoe) et le Conseil du Patronat Sénégalais (Cnp), pour promouvoir les relations d’affaires, les deux organisations patronales ont réaffirmé leurs engagements à redynamiser le développement de la co-entreprise. C’était hier, mardi, au siège du Cnp.
Cet acte fait suite à la visite qu’effectuent ces chefs d’entreprises en capitale Sénégalaise depuis lundi (avant-hier), dans le cadre d’une mission d’imprégnation de l’environnement des affaires.
Ce nouvel accord vise à parfaire les instruments de coopération et d’intégration entre les deux organisations patronales, mais aussi à accorder une attention particulière aux Pme/Pmi.
Prenant la parole, Rafael Rodriguez de préciser qu’il s’agit d’une consolidation et d’un raffermissement des relations entre partenaires car la collaboration est vieille d’une quarantaine d’années.
«La présence massive des entreprises Espagnoles au Sénégal témoigne de l’exemplarité de notre longue collaboration mais aussi et surtout des innombrables opportunités d’affaires. Ce, grâce à la stabilité politique au Sénégal, sa démocratie, et sa position géographique entre autres», a relevé Jesùs Banegas Nuñez, président de la Ceoe.
Pour Baidy Agne, président du Cnp, «nous voulons que les espagnols créent en trois ans quelques 500 petites et moyennes entreprises dans ce beau pays. Ce qui n’est pas impossible car, à ce jour, ils ont créé 1000 Pme au Maroc». «Le partenariat d’affaires sénégalo-espagnol que nous voulons promouvoir doit donc s’inscrire dans ce cadre c’est-à-dire le co-investissement dans la réalisation des projets structurants portant sur l’agriculture, l’industrie, la santé, le traitement de l’eau de mer, les services …», a-t-il poursuivi.
L’expertise Espagnole reste dynamique dans les domaines des énergies renouvelables, des télécommunications, des infrastructures de transport, du textile, de l’industrie pétrolière etc.