Un effectif de douze (12) médecins vétérinaires et techniciens en santé animale, issus du groupement d’intérêt économique (Gie) des vétérinaires privés du centre, a terminé hier, Vendredi, un atelier de deux jours portant sur l’Echographie bovine et ovine, mais aussi sur le recyclage en insémination artificielle.
Ces deux jours d’apprentissage ont constitué surtout une occasion pour les professionnels de la reproduction animale, de réfléchir sur l’utilisation prochaine du nouvel appareil de sonde inventé pour tester les bovins et ovins en état de reproduction. Autrement dit pour avoir une idée exacte de l’état de gestation de l’animal, son statut en termes de maladie et le sexe du fœtus qu’elle porte. Et ce, dès les 45 jours qui suivent l’insémination.
Par rapport aux nouvelles innovations apportées dans le programme national d’insémination artificielle, cet atelier est aussi une opportunité pour ses participants de se départir les anciennes méthodes de test jusqu’ici utilisées par les techniciens pour connaître le statut de l’animal. D’habitude, ces méthodes étaient manuelles. Elles se faisaient sous forme de palpation directe de l’animal durant les 70 jours qui suivaient l’opération d’insémination pour les bovins et les 35 jours pour les petits ruminants.
Les journées de réflexions et de partages organisées grâce au partenariat tripartite entre le Gie des Vétérinaires privés du centre (Kaolack, Kaffrine, Diourbel et Fatick), la société de distribution des médicaments, matériels et produits vétérinaires (Soprodel) et le Laboratoire de production des médicaments et produits de la reproduction animale (CEVA), sont encore loin de satisfaire la demande pour diverses raisons : D’abord, le nombre de bénéficiaires pour se familiariser avec cette nouvelle technique d’insémination, est encore faible.
Seuls douze (12) vétérinaires en ont bénéficié. Ensuite compte tenu de la cherté de l’appareil qui coûte aujourd’hui trois (3) Millions de Frs, il n’est pas alors à la portée de toutes les bourses.