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© aDakar.com par DF
Abdoulaye Bibi Baldé, ministre de l`environnement et de l`écologie |
Pour la promotion du développement durable, il est nécessaire d’avoir une synergie des acteurs. C’est pourquoi le gouvernement compte impliquer les collectivités locales. La deuxième édition de la Conférence nationale sur le développement durable, ouverte hier, jeudi 20 octobre, et ayant comme thème «Développement territorial et gouvernance verte», s’inscrit dans ce sens.
Le gouvernement compte responsabiliser davantage les collectivités locales dans la promotion du développement durable. C’est pour cela que la deuxième édition de la Conférence sur développement durable ouverte à Dakar hier, jeudi 20 octobre, a comme thème: «Développement territorial et gouvernance verte».
A travers ce choix, indique le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdoulaye Baldé, il s’agit de créer «un levier d’impulsion d’un développement qui repose sur les capacités productives de nos écosystèmes en mettant les collectivités décentralisées et autres acteurs concernés au centre des prises de décision». Mieux, pense Abdoulaye Baldé, cette approche de territorialisation du développement durable, «constitue un moyen de stimuler davantage le potentiel de croissance des territoires en de véritables pôles de développement en vue de satisfaire les aspirations fortes des populations».
L’implication des collectivités locales est d’une importance capitale. Car, de l’avis du Chef de la Délégation de l’Union européenne, Joaquin Gonzalez-Ducay, «les défis liés au développement durable sont nombreux». Il importe donc d’impliquer tous les acteurs. En outre, ajoute-t-il, il est nécessaire de faire un travail collectif pour permettre le développement de potentiels économiques allant dans le sens d’un développement soutenable.
La coordonatrice du Système des Nations Unies, Bintou Djibo trouve, quant-à elle, qu’«il est important d’avoir une vision à long terme qui doit prendre en compte le caractère indissociable des dimensions environnements sociale et économique des activités de développement». Pour arriver à cette fin, dit-elle, «il est impératif de faire le lien entre les enjeux environnementaux et les besoins des générations futures». Bintou Djibo relève, par ailleurs, qu’il «faut des stratégies de developpement cohérentes et des politiques de développement soutenues pour mieux faire face aux chocs issus des changements climatiques».
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