Le centre de formation des pilotes de la compagnie aérienne turque "Turkish Airlines", ouvert depuis 2004 à l’aéroport Atatürk d’Istanbul, est doté de 10 simulateurs complets de vol, notamment d’Airbus et de Boeing, destinés à rendre plus pointus les apprentissages des pilotes et personnels de cabine.
Son ouverture, jeudi, à la centaine de journalistes africains participant à la visite de presse (19-21 octobre) organisée par la direction de Turkish Airlines, a permis de se mettre dans les habits de passagers exposés à des situations de catastrophe.
Après que les comportements utiles à avoir devant une catastrophe à bord leur ont été
exposés par les responsables du centre, es visiteurs ont fait ensuite face à des situations (incendie à bord notamment) qui frisent la réalité. Sueurs froides et maladresses dans les gestes utiles ont été les choses les plus partagées.
Le Flight training centre de Turkish Airlines, qui a déjà accueilli plus de 4.000 pilotes de différentes nationalités, est l’un des plus grands centres de simulation en Europe, informe un document remis à la presse.
Il souligne qu’il a bénéficié d’importants investissements qui ont fortement aidé à relever son niveau de norme et de qualité au grand bonheur de ses actuels 200 étudiants venus d’horizons divers.
Il ressort également de cette lecture que la société de restauration à bord "Turkish Do&Co" est créditée par les Awards Startrex comme "la meilleure restauration à bord depuis 2013".
"Notre volonté d’aller toujours de l’avant nous invite à ne négliger aucun détail de notre milieu aéronautique", a dit le président directeur général (PDG) de la compagnie, Ilker Ayci.
M. Ayci, qui a annoncé l’ouverture en 2017 d’une ligne sur la Guinée et d’autres destinations, a décliné son ambition de faire de sa compagnie aérienne le "premier transporteur de fret en Afrique avec des prix défiant toute concurrence".
Cette volonté d’aller plus loin a amené les autorités turques à entamer la construction d’un nouvel aéroport d’une capacité de 150 millions de passagers et doté de 6 pistes, a dit Ilker Ayci, expliquant que le premier compartiment de cet aéroport, d’une capacité de 80 millions de passagers, sera inaugurée en 2018.
"Cette ambition a failli être dévoyée par les commanditaires du coup d’Etat du 15 juillet dernier. Mais depuis, la Turquie s’est réveillée et devenue beaucoup plus forte. Elle a su reconnaître ses amis et ses ennemis", a souligné M. Ayci.
D’ailleurs, la compagnie a, après une sérieuse investigation, "détecté et licencié des centaines d’agents de différents grades pour collision avec les commanditaires du coup d’Etat qui n’a pas sa place dans une république démocratique, notamment en ce 21-e siècle", a souligné Ilker Ayci.