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Lenteurs dans l’installation du Haut conseil des collectivités territoriales: Macky Sall "alimente" les spéculations
Publié le vendredi 21 octobre 2016  |  Sud Quotidien
Référendum:
© Présidence par DR
Référendum: La campagne au pas de charge du président de la République
Dakar, le 19 mars 2016 - Le président de la République Macky Sall a battu campagne, pour le référendum du 20 mars 2016, au pas de charge. Le chef de l`Apr et de la majorité présidentielle a multiplié les déplacements et les meetings dans plusieurs régions du Sénégal. Photo: Macky Sall avec Benno Bokk Yakaar




Elus au suffrage indirect le 4 septembre dernier, les 80 membres du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) attendent toujours leur installation au niveau de la nouvelle Institution. La liste des 70 autres membres, qui doivent être nommés par le chef de l’Etat, Macky Sall, n’étant toujours pas connue, tous les regards sont tournés vers l’initiateur de cette chambre consultative, forte de 150 membres. En attendant, les «spéculations politiques» vont bon train.

Qu’attend le chef de l’Etat, Macky Sall pour procéder à l’installation de la nouvelle chambre consultative ? Qui sont les 70 autres Hauts conseillers, qui doivent être nommés par le président de la République, afin de compléter la liste des 150 membres du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) prévus pour cette Institution ? Mieux, qui sera aux commandes de ce Hcct ? Des questions, à ce jour, légitimes, quand on sait que les 80 Hauts conseillers élus sont tous connus, depuis le 4 septembre dernier, à l’issu du scrutin indirect des élus. A ce jour, rien n’a filtré sur la liste des 70 autres, qui seront choisis par le chef de l’Etat. Cela, même si on lui prête le souhait d’accorder quelques sièges à certains partis de l’opposition. Autre chose, en dépit de la rumeur qui dit que le choix du président de la République porte sur la personne d’Ousmane Tanor Dieng, Sg du Parti socialiste (Ps), pour prendre les reines de ladite Institution, personne n’a encore confirmé l’information. Un flou total existe ainsi sur la date d’installation du Hcct, sur le nom du président de ladite chambre consultative, ainsi que sur les 70 Hauts conseillers nommés.

Pourtant, au premier Conseil des ministres qui a suivi l’élection des membres du Hcct le 4 septembre dernier, le président avait demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions requises, afin d’assurer l’installation adéquate du Haut Conseil, nouvelle institution approuvée par le peuple sénégalais, lors du référendum du 20 mars dernier.

A cette occasion, il s‘était même félicité de cette étape décisive dans l’approfondissement consensuel de notre politique de décentralisation, avec une responsabilisation accrue des collectivités territoriales et des élus locaux dans le pilotage du développement territorial. A ce jour, rien ou presque n’a bougé.

Des lenteurs notées dans l’installation du Hcct qui provoquent interrogations et spéculations politiques sur les intensions de son initiateur de cette assemblée consultative. En effet, certains observateurs de la scène politique jugent, en effet, que ce retard sur la nomination du président de ladite chambre s’explique par des «calculs politiciens».

En réalité, il y en a qui estiment que Macky Sall voudrait s’assurer de son compagnonnage avec le Ps aux législatives avant d’y installer Ousmane Tanor Dieng. Comme raisons, ils rappellent le cas de l’allégeance de l’Alliance des forces du progrès (Afp) pour assurer à l’actuel président, un second mandat. Ce qui, selon eux, a permis de prolonger le mandat de Moustapha Niasse à la tête de l’Assemblée nationale.
Autre supputation avancée, c’est que le chef de l’Etat serait en train d’attendre la veille des investitures pour les législatives prochaines, afin d’éviter de créer beaucoup de frustrés.

En effet, des observateurs de la scène politique pensent que Macky Sall voudrait octroyer des sièges à certains partis de l’opposition, notamment le Parti démocratique sénégalais (Pds). Histoire, selon eux, de briser la dynamique unitaire de la plateforme de l’opposition regroupée autour du Front pour la défense du Sénégal/ Mankoo Wattu Sénégal, qui pourrait faire mal aux prochaines législatives. Notamment, en imposant une cohabitation parlementaire au niveau de la 13ième législature. Ce qui ne serait pas chose aisée pour le Président de dérouler son Plan Sénégal Emergent (Pse).
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