Les échanges commerciaux non-pétroliers entre l’Afrique et les Etats-Unis ont quadruplé entre 2001 et 2015, passant de 1, 4 milliard de dollars à 4,1 milliards de dollars en 2015, sous l’impulsion de la Loi américaine sur la croissance et les opportunités en Afrique (AGOA), a indiqué l’adjointe au représentant américain du commerce pour l’Afrique, Florizelle Liser.
Entre autres, ce sont les secteurs de l’industrie automobile, des productions textiles, des chaussures et de préparation de fruits et légumes qui ont le plus bénéficié de ces échanges dans le cadre de l’AGOA, a-t-elle dit lors de la première édition de la série des séminaires Afreximbank sur le commerce et le développement.
D’après un communiqué parvenu à l’APS, elle a aussi souligné que l’AGOA a permis la création de ‘’plusieurs centaines de milliers d’emplois" et "d’aider beaucoup de pays africains à diversifier leurs portefeuilles d’exportation’’.
Elle a toutefois reconnu la faible part du continent dans les échanges commerciaux avec les Etats-Unis, avec seulement un chiffre de 2%.
Elle a cité "les contraintes liées au manque d’infrastructures électriques, portuaires, ou de transport terrestre et d’accès à Internet comme principaux obstacles au développement de l’offre du continent et à la croissance du commerce Africain".
Elle a par ailleurs rappelé "les initiatives de développement du gouvernement américain axées sur l’Afrique comme le Millenium challenge corporation qui prévoit d’octroyer environ 7,9 milliards de dollars, soit 68% du portefeuille total dédié au continent".
Elle recommande aux pays africains de se concentrer sur la construction d’infrastructures de développement pour bâtir le potentiel commercial du continent.