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"Les libertés ne sont pas menacées mais s’exercent selon la loi" (Macky Sall)
Publié le mercredi 19 octobre 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© aDakar.com par DR
Le président Sall rencontre des hommes d`affaires sud-coréens
Séoul, le 04 Juin 2015 - Le président Macky Sall a rencontré des investisseurs et hommes d`affaires sud-coréens. Le chef de l`État effectue une visite officielle dans ce pays.




Les libertés ne sont "pas menacées" au Sénégal mais doivent être exercées dans les conditions prévues par la loi, a soutenu le chef de l’Etat, mardi, réaffirmant son engagement à "renforcer" la démocratie sénégalaise et la transparence dans la gestion des affaires publiques.

’’Les libertés ne sont pas menacées. Elles sont exercées dans les conditions que prévoit la loi", a-t-il déclaré à Saré Bamol (Tambacounda), en marge d’une cérémonie d’inauguration d’un forage multi-villages réalisé par le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC).

"Je tiens à rassurer tous les Sénégalais ainsi que la communauté internationale sur la position du Sénégal en matière de démocratie et de droits de l’homme", a lancé Macky Sall à l’assistance.

"La liberté d’information est totale dans ce pays. Aucun sénégalais, en tout cas de bonne foi, ne peut dire que la presse est bâillonnée ou qu’il y a une quelconque tentative d’entraver cette liberté fondamentale", a martelé Macky Sall.

La liberté de marche est aussi garantie, mais elle est encadrée, a précisé le chef de l’Etat, en allusion à certaines critiques de l’opposition.

Une marche de l’opposition regroupée au sein du Front pour la défense du Sénégal (Mankoo Wattu Sénégal) avait été dispersée par la police vendredi dernier, à Dakar.

Les marcheurs, qui disent défendre la démocratie, le processus électoral et la protection des ressources naturelles, n’avaient pas voulu suivre l’itinéraire de substitution proposé par la préfecture de Dakar.

Le préfet de Dakar, invoquant un arrêté du ministère de l’Intérieur interdisant toute manifestation à caractère politique, de l’avenue Malick Sy jusqu’au Cap Manuel, avait en effet demandé au Front de changer d’itinéraire. Mais ses leaders ont campé sur leur position.

"Il faut simplement que les acteurs qui sont dans le jeu puissent dialoguer avec les autorités administratives pour s’accorder sur les conditions de lieu, de temps dans lesquelles ces manifestations doivent être organisées", a commenté le président de la République.

"Je pense qu’il y a un quiproquo, un malentendu", a fait valoir Macky Sall, ajoutant : ’’Certainement à l’avenir, nous veillerons à ce qu’il y ait cet accord avant l’organisation de la marche (…) afin que les gens puissent exercer librement ce droit citoyen dans l’ordre et la discipline".

"C’est extrêmement important. Nous ne saurions laisser le désordre s’installer dans le pays", a insisté le chef de l’Etat, avant de rappeler son engagement à renforcer la démocratie sénégalaise et la transparence dans la gestion des affaires publiques.

"C’est la première fois dans notre pays que les questions de transparence ont atteint le niveau que nous avons aujourd’hui. Des institutions ont été mises en place pour la promotion de cette transparence dans la gestion des affaires publiques’’, a-t-il relevé.

Il a signalé que l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (TIE), par exemple, avait rendu public son rapport 2014, lundi.

’’C’est sous mon magistère que le Sénégal a adhéré pour la première fois à cette initiative internationale qui consiste à publier et à faire certifier l’ensemble des ressources issues de l’activité extractive’’, a soutenu Macky Sall.

’’C’est (également) sous notre magistère que l’OFNAC a été mis en place et que le président de la République, d’abord, a fait sa déclaration de patrimoine. Aujourd’hui, l’ensemble des membres du gouvernement ont tous déposé leur déclaration de patrimoine ainsi que les personnes assujetties", a-t-il ajouté.

’’C’est une première. Il faut s’en féliciter puisque nous sommes dans un processus de renforcement du code d’intégrité de notre pays", a souligné le chef de l’Etat. "Donc, a-t-il conclu, la démocratie et la liberté ne sauront souffrir sous notre magistère".
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