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Contribution du secteur minier dans l’économie nationale: Les industries extractives injectent 117 milliards en 2014
Publié le mercredi 19 octobre 2016  |  Sud Quotidien
L`ITIE
© aDakar.com par DF
L`ITIE lance la phase collecte des données et production de son 2ème rapport
Dakar, le 15 juin 2016 - Le comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) a lancé la phase collecte des données et production de son deuxième rapport. Photo: Ismaela Madior Fall, ministre conseiller, chargé des affaires juridiques




Pour l’année 2014, les industries extractives ont contribué dans l’économie nationale, à hauteur de plus de 117 milliards de francs Cfa. C’est du moins ce que révèle le rapport pour l’année 2014 de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie), rendu public hier, lundi 17 octobre. Aussi, le rapport, indique que la contribution directe au budget de l’Etat s’élève à 109 milliards de francs Cfa, représentant 92,8% des revenus générés par le secteur.

La contribution du secteur extractif sur l’économie sénégalaise pour l’année 2014 s’élève à 117 milliards 708. C’est ce qui ressort du rapport de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie) rendu publc hier, lundi 17 octobre.
« Les revenus générés par le secteur extractif totalisent un montant de 117 milliards de francs Cfa pour l’année 2007.

La contribution directe au budget de l’Etat s’élève à 109 milliards de francs Cfa, représentant 92,8% des revenus générés par le secteur », explique Cheikh Tidiane Touré, secrétaire permanent du comité national Itie. Selon lui, le secteur minier est le premier contributeur au budget de l’Etat avec un total de 101 milliards de francs Cfa, soit 92,7% des recettes provenant du secteur extractif, suivi du secteur pétrolier avec une contribution totale de 8 milliards de francs cfa.

Il souligne, par ailleurs, que la contribution du secteur extractif a connu une nette évolution liée au démarrage des deux nouveaux projets (cimenterie Dangoté et exploitation des minéraux lourds par la Grande Cote Opération (Gco) à Diogo). Pour le secteur des hydrocarbures, l’utilisation de prestataires pour les forages pétroliers par Capricorn a engendré une nette évolution en termes de paiement au titre de bénéfice non commercial.

Il précise que dans le secteur minier, la contribution provient essentiellement des revenus exceptionnels de Arcelor Mittal (49,063 milliards), de la collecte de flux tels que la Tva reversée à la direction générale des impôts et domaines (Dgid), à la redevance minière, aux retenues à la source, les droits de douanes, Tva douanières et taxes assimilées. Dans le secteur des hydrocarbures, il indique que la contribution provient essentiellement des retenues à la source sur bénéfice non commercial (84%), les revenues issues de la commercialisation de la part de l’Etat, les retenues à la source sur salaire et la Tva reversée.

De son côté, Ismaila Madior Fall, président du comité national Itie signale que le rapport de 2014 est meilleur que celui de 2013 qui était considéré comme un rapport test.
« Les entreprises pétrolières et minières en 2013 n’avaient pas bien compris. Cette fois-ci la participation est de 100%. Et toutes les entreprises ont déclaré leur permis. Les données que nous avions en 2013 n’étaient pas fiables. Cette année, tous les paiements ont été fiabilisés et certifiés. Toutes les entreprises, à l’exception d’Az pétrolum, ont certifié ce domaine par un auditeur externe. Et les états financiers ont été certifiés par un commissaire au compte. Donc les données que nous avons sont des données fiables », a-t-il souligné.

Selon lui, le rapport qui couvre la période allant du 1er janvier au 31 décembre 2014, est aussi important parce que permettant au Sénégal d’accélérer sa marche vers la transparence.

ISMAILA MADIOR FALL, PRESIDENT DU COMITE NATIONAL ITIE : «Le code pétrolier devrait être clarifié»

«Nous sommes à un stade au Sénégal où l’industrie pétrolière n’est pas développée. Dans ce cas, il y a beaucoup de choses que nous devons clarifier en ce qui concerne notre législation pétrolière. Maintenant que nous sommes en phase d’exploitation, le code pétrolier devra être clarifié dans le sens d’encadrer de façon rigoureuse tous les transferts où toutes les cessions qui peuvent s’opérer».
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