Guéoul - Vol de numéraire portant sur un million: Comment un employé a vidé la caisse de sa patronne #aDakar

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Guéoul - Vol de numéraire portant sur un million: Comment un employé a vidé la caisse de sa patronne

Publié le mercredi 19 octobre 2016 | Enquête Plus

© Autre presse
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H. Ba, un employé dans un restaurant de Guéoul, est accusé d’avoir vidé la recette de sa patronne, estimée à 980 000 F CFA. Depuis samedi passé, il est à la Chambre de sûreté de la gendarmerie de Kébémer en attendant son déferrement.

Le restaurant de Mme Ndiaye est réputé être un passage obligatoire pour tous les voyageurs qui empruntent la RN1à hauteur de Guéoul, une localité du département de Kébémer, pour manger à bon prix. Mais depuis samedi, ce lieu est au feu de l’actualité à cause d’une affaire de vol. Un des employés est accusé d’avoir fait main basse sur les recettes des derniers jours. Selon nos sources, après avoir terminé ses activités de la nuit du samedi au dimanche vers les coups d’une heure du matin, la gérante est rentrée chez elle en laissant sur place quatre employés qui dormaient sur les lieux. En partant, elle avait laissé dans la caisse la somme de 980 000 F CFA.

Mais à son retour le lendemain matin, Mme Ndiaye a constaté que l’argent avait disparu. En apprenant une telle information, un de ses employés du nom de Vieux s’est porté volontaire pour suivre les traces du voleur. Quelques minutes plus tard, il est revenu en faisant savoir à sa patronne et à ses collègues qu’il avait découvert le sac qui contenait l’argent caché derrière des briques mais vidé de son contenu. De telles allégations ont créé la suspicion à son encontre. Ainsi pour élucider l’affaire, la dame a saisi les gendarmes de Kébémer.

Dès réception de la plainte, les hommes de l’Adjudant Baldé sont venus sur les lieux pour un constant d’usage. Sur place, ils ont remarqué qu’aucune effraction n’avait été commise. Ceci leur a fait penser que le voleur serait certainement un employé du Restaurant. Ainsi les gendarmes ont-ils appelé les quatre travailleurs pour une confrontation avec les traces incriminées. Les résultats ont été concluants vu qu’elles ressemblaient à celles d’un certain H. Bâ. Interrogé, il a reconnu être sorti durant la nuit mais c’était pour répondre à un coup de fil. Une réponse qui n’a pas convaincu les pandores qui ont décidé de le garder à vue en attendant son déferrement au parquet prévu dans les prochaines heures. On lui reproche les délits de vol de numéraire au préjudice de son employeur.