Le secteur extractif a généré 117 milliards de francs CFA pour l’année 2014 dont 92 % représentent la contribution directe au budget de l’Etat, a révélé le rapport rendu public de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives du Sénégal (ITIE).
La contribution directe au budget de l’Etat s’élève à 109 milliards représentant 92, 8 % des revenus générés par le secteur extractif.
Le deuxième rapport de conciliation 2014 de l’ITIE a été rendu public, lundi à Dakar, en présence de militants de la société civile, de représentants du gouvernement.
Il fait ressortir que le secteur minier est le premier contributeur au budget de l’Etat avec un total de 101 milliards frs CFA, soit 92,7% des recettes provenant du secteur extractif, suivi du secteur pétrolier avec une contribution totale de 8 milliards frs CFA.
"La contribution du secteur extractif a connu une nette évolution liée au démarrage de deux nouveaux projets. Il s’agit de la cimenterie Dangote et l’exploitation des minéraux lourd par Grande Côte Operations (GCO) à Diogo dans la région de Thiès", a expliqué le président du comité national ITIE, Pr Ismaël Madior Fall.
Pour le secteur des hydrocarbures, l’utilisation de prestataires pour les forages pétroliers par la société Capricorn a engendré une évolution en termes de paiement au titre du Bénéfice non commercial (BNC), a-t-il fait savoir.
Le rapport de l’ITIE se veut objectif en partageant avec la grande majorité de la population toutes les informations considérées comme secrètes ou confidentielles, selon le comité national.
Dans le périmètre du rapport, le Comité national ITIE a intégré 17 entreprises publiques et privées, en production et en exploration inscrites au cadastre minier pour l’année 2014.
"Toutes les entreprises extractives retenues dans le périmètre de conciliation 2014 ont soumis leurs formulaires de déclarations et se conformés à la procédure d’assurance et de certification des données à l’exception d’AZ Petroleum", a précisé Pr Ismaël Madior Fall.
Compte tenu de ces éléments, a-t-il poursuivi, ce rapport couvre "de manière fiable et exhaustive" les revenus du secteur extractif du Sénégal pour l’année 2014