L’Association des Loteries d’Afrique (A.L.A) a ouvert, mardi à Dakar, son 16ème Congrès. Venu présider la cérémonie la cérémonie d’ouverture, le ministre Délégué Chargé du Budget, Mouhamadou Mathar Cissé a appelé les sociétés de loteries à un autre style de management.
Après s’être félicité du choix de notre pays pour abriter le 16 ème Congrès de l’ALA, Mouhamadou Mathar Cissé, ministre Délégué en charge du Budget a estimé que « l’Association des Loteries d’Afrique constitue maillon essentiel dans l’intégration africaine, où le partage des expériences et l’assistance mutuelle dans l’axe Sud-Sud sont des plus dynamiques et des plus féconds ».
«Ce, d’autant plus, renchérit-il, les sociétés de loteries et de Pmu sont en avance dans le domaine africain ».
Dans le même sillage, le ministre Délégué Chargé du Budget, Mouhamadou Mathar Cissé soutient que l’A.L.A est ainsi devenue un lieu d’échanges d’expériences pour les loteries d’Afrique, toutes soucieuses de remplir leurs missions vis-à-vis de leurs collectivités respectives.
« En outre, déclare-t-il, le thème « Sécurité et Responsabilité Sociale de l’Entreprise » démontre à suffisance l’option claire et nette des entreprises des loteries d’Afrique pour un autre style de management afin de se conformer aux exigences et normes universellement reconnues ; la finalité étant d’assurer à tous points de vue la sauvegarde des intérêts des souscripteurs et parieurs qui vous fons confiance ».
«Dans le cadre de la promotion de notre économie avec la nouvelle politique économique qui est lancé. Aucun effort ne sera de trop pour enclencher l’émergence de l’économie du Sénégal. Et la Loterie nationale qui emploie aujourd’hui 527 personnes de façon permanente et 200 personnes employées temporairement est une entreprise qui compte indépendamment des revenus qui sont destinés aux souscripteurs.
Mieux explique-t-il, « Sécurité et responsabilité sociétale de l’entreprise », interpelle au-delà des sociétés de loterie toutes les entreprises en Afrique et surtout les multinationales.
Selon le ministre en charge du Budget, la vocation essentielle d’une entreprise privée, même d’Etat, c’est de faire du profit. Nous leur concédons et l’Etat du Sénégal s’organise à travers son programme du Plan Sénégal Emergent pour améliorer les conditions de gain pour toutes les entreprises en améliorant l’environnement des affaires.
Toutefois, il invite ces entreprises à plus d’effort dans les actions sociales et humanitaires. Déjà, rappelle-t-il, «l’environnement fiscal a été assaini, le code des douanes adopté récemment ; un ensemble de dispositifs au niveau de la création des entreprises qui permet d’améliorer la performance au niveau de l’APIX. Bref, il y a un mouvement de réformes qui est en place pour pousser les sociétés privées à plus de bénéfices et plus d’emplois, car ce sont les emplois qui constituent l’indicateur principal de toutes nos politiques économiques »