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© aDakar.com par DF
Inauguration de la centrale électrique de Kahone Kahone, le 13 Avril 2015 - Le président Macky Sall a présidé la cérémonie de réception de la centrale électrique de Kahone II qui a permis la mise en service de deux unités additionnelles de 15 mégawatts chacune, soit une puissance totale de 30 mégawatts. |
La Société nationale d’électricité (Senelec) va procéder, dans les semaines à venir, à l’extension des lignes de haute et de moyenne tension. Selon une mission nationale de la société qui s’est rendue hier dans la commune de Tankanto Escale, dans la région de Kolda, ce projet d’une valeur de 200 milliards de nos francs va sortir de l’obscurité plusieurs localités du Sénégal oriental et de la Casamance. En attendant le démarrage des travaux dont la date n’est pas encore fixée, la mission de la Senelec a rencontré les autorités administratives, les élus locaux et les chefs de villages de la localité pour les sensibiliser sur l’impact de ce projet.
Devant ces responsables locaux, le délégué régional de l’antenne Sud de la Senelec, Mamadou Diémé, a rappelé que ce projet est une vieille doléance que l’Etat du Sénégal a tardé à satisfaire. Selon lui, le projet vise à mailler le territoire national et à asseoir un système d’interconnexion qui réduirait les coûts de production de l’électricité. ‘’A part la région du Sénégal oriental et les trois régions du Sud, le reste du pays est maillé par un réseau national. Ce qu’on appelle le réseau interconnecté. Aujourd’hui, il ne reste que ces deux localités qui sont importantes dans le dispositif’’, a-t-il soutenu.
Selon Mamadou Diémé, les régions de Sédhiou et de Ziguinchor sont déjà reliées par le réseau électrique. Seulement, explique-t-il, il reste à relier la région de Kolda à ces deux localités à partir de Tanaff avant de connecter l’ensemble de la région naturelle de la Casamance au reste du pays. ‘’Cela aura un impact. Car, il y aura une réduction drastique des coûts de l’électricité dès lors qu’il y aura la possibilité d’alimenter la région par des centrales moins onéreuses’’, affirme M. Diémé.
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